Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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31 mars 2013

deuil, famille, secret

Ne vous fiez pas au résumé, ce roman est plein d'amour et d'optimisme.

Bien sûr, les personnages passent par des phases, en l'espace de deux jours, proches de la dépression. Pourtant, le don de parole, en pleine crise, va les sauver.

Quelle idée, en effet, d'acheter une robe taille 6 ans alors que sa fille en déjà quitté le nid ? Quelle idée de mentir et de cacher cet achat à la personne qui partage votre vie ?

Evidemment, lorsqu'elle découvre la présence de cette chasuble, Irène s'invente des raisons. Ah, notre esprit cartésien....

Et comme le dirait notre bon docteur : "Tout le monde ment"... Nos pauvres enfants...

L'image que je retiendrai :

Celle de la petite robe blanche à 3 fleurs de roses rouges, pendue au milieu des costumes sombres de Paul.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/03/29/26498551.html

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31 mars 2013

ésotérisme

Voici une belle découverte rendue possible grâce au blog "Du bruit dans les oreilles" sur lequel j'ai découvert ce roman, ainsi que grâce à l'éditeur qui m'a fait la faveur de me l'envoyer - et de l'auteure elle-même qui m'a adressé un mel personnel, rien que ça....

Je n'avais qu'à bien me tenir en commençant le roman. D'entrée de jeu, j'ai aimé l'intrigue qui se situe au-delà de la simple recherche d'un objet perdu, et qui mèle savamment franc-maçonnerie et pouvoirs magiques.

Ne vous arrêtez pas à la couverture en vous disant : "Encore un roman sur les franc-macs". L'auteure va plus loin qui met en scène la lutte du Bien contre le Mal (juste ébauchée dans ce premier roman). Ne cherchez donc pas de révélations sur les secrets des sociétés secrètes, ce n'est pas le propos de l'auteure, juste un levier à son imagination.

Ce qui m'a également frappé à la lecture de ce premier tome, c'est le rapprochement que j'ai pu faire avec "Le Seigneur des Anneaux" (toute proportion gardée). Un groupe d'amis, jeunes, ne manquant pas d'humour, et qui se trouvent embringuer dans une quête qui les dépasse. Un vieil homme qui veille sur eux ; et quelques pouvoirs magiques (mais pas trop) ; sans oublier une plume d'un oiseau qui n'a jamais existé.

Et puis des méchants machiavéliques, des femmes, pour une fois.

Un seul bémol, petit : l'auteure utilise trop de virgules à mon goût. Ses phrases sont réculièrement ponctuées de virgules, ce qui casse le rythme de la phrase, le rythme de lecture et la fluidité du récit.

Mais bon, j'ai bien accroché tout de même à cette histoire "un cran au-dessus".

L'image que je retiendrai :

Celle du morceau de plume magique qui fait ressusciter. Pas étonnant que tout le monde court après....

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/03/29/26749105.html

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31 mars 2013

Japon, policier

L'enquête n'avance pas vite, mais il faut dire que confondre le coupable est difficile. D'autant que l'inspecteur ne se refuse aucune visite à la jeune dame, principale suspecte.

Toute la tension du roman réside dans l'énigme à résoudre : comment a-t-elle fait ? C'est machiavélique, je ne vous en dirait pas plus.

Toutefois, les enquêteurs passent beaucoup de temps à chercher "l'astuce" - il faut trouver "l'astuce", cela en devient redondant pour un lecteur français qui aimerait bien lire quelques synonymes, parfois. Mais il est vrai qu'en japonais, les redites ne sont pas lourdes comme en français.

Au final, j'ai passé un agréable moment à imaginer toutes les astuces possibles.

L'image que je retiendrai :

Celle des plantes sur le balcon d'Ayané qu'elle arrose consciencieusement.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/03/27/26389247.html

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31 mars 2013

Canada, policier

Après "Sous la glace" puis "Nature morte", j'avais hâte de retourner dans le si joli village de Three Pines ou se déroulent toujours des meurtres qui n'en ont pas l'air.

Car, encore une fois, la calme communauté est endeuillée. Heureusement, Clara veille. La si gentille Clara, artiste douée à ses heures, si clairvoyante, soupirs..... comme j'aimerai être comme elle une fois à la retraite, un jour, re-soupirs....

Mais l'inspecteur Gamache a lui aussi des problèmes : une vieille affaire de contentieu avec un supérieur vient lui gâcher ses méditations forestières.

Un troisième opus vraiment réussi : les personnages sont bien campés et le coupable introuvable ; qui plus est, il y a une seconde intrigue dans l'intrigue qui nous en apprend plus sur Armand.

Seul bémol : la traduction. Je ne sais pas vous, mais personnellement, je ne mange pas de "beigne". Au pire, j'imagine des protagonistes se les envoyant "dans la gueule". Evidemment, j'ai bien compris qu'il s'agissait de beignets, mais peut-être dit-on "beigne" dans la Belle Province.

L'image que je retiendrai :

Celle de la maison "hantée", décor envoûtant de cette série policière et ou se déroule un meurtre, cette fois-ci, sous couvert de spiritisme. La dite-maison en devient un personnage.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/03/25/26465512.html#comments

22,90
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31 mars 2013

anticipation

Après avoir lu ici ou là ou encore là, des avis élogieux sur ce roman de la rentrée de septembre, je ne pouvais qu'avoir envie de le lire, j'avais juste oublié qu'il s'agissait d'un roman d'anticipation. Et la SF et moi, on n'est pas copain. Bien sûr, pas de petits hommes verts ici, mais un vocabulaire bien spécifique que je n'ai su appréhender.

Qui plus est, les phrases sont allambiquées, pleines de poncifs et de propagande ; à la longue, c'est plutôt lourd comme style.

Sans oublier des personnages qui s'appellent QT2 ou KK9, même si c'est complètement logique dans le récit, ça n'aide pas à l'identification....

L'histoire de la jeunesse et de la tradition de Aum m'a paru inutile, j'attendais que le récit démarre enfin, ce qui arrive à la moitié du livre.

L'histoire et la jeunesse aveugle du héros ne m'ont pas passionnés. Jamais il ne se pose de questions, et ce n'est pas faute de rencontrer des gens qui s'en posent ou de traverser des épreuves.

Tout est toujours axés sur la préparation au combat, ce qui me fait dire que ce roman est très masculin. Les femmes ne "servant" littéralement qu'à enfanter. Et même si c'est l'amour de deux femmes qui ouvrent les yeux à notre héros, il en aura mis du temps....

Même si la fin est touchante, je n'ai pas aimé cette lecture.

Une métaphore de société totalitaire, certes, mais qui aurait gagnée à offrir à la lectrice que je suis plus d'espoir.

L'image que je retiendrai :

Celle des Wafadar courant des heures et des heures et s'élevant dans le ciel pour se combattre.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/03/23/26478792.html