Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
19 mars 2013

Japon, monument

Voici un grand texte classique de la llittérature mondiale, excusé du peu.

Outre le fait que l'on découvre la psychologie du personnage, l'auteur nous livre sa vision de la Beauté, réflexion qui hante tout le roman.

Le personnage principal m'a fait pensé aux frères Karamazov. Jeune étudiant dont le père est mort et dont la mère est coupable, à ses yeux, d'infamie, il se retrouve seul dans la vie.

Si son premier ami est bienveillant, le second, en revanche, est prompt à la débauche et entraîne notre héros sur cette mauvaise pente. Même le regard amical de son supérieur dans le Temple ne réussira pas à le faire changer de projet.

N'oublions pas que l'écriture de Mishima est pleine de poésie, décrivant un paysage japonais ou plantes et animaux se répondent.

L'image que je retiendrai :

Celle de notre héros découvrant pour la première fois le Pavillon d'Or, image qui reviendra sans cesse, comme une obsession.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/03/11/26404969.html

Sabine Wespieser Éditeur

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10 mars 2013

exil, famille, Iran

Roman ? Non, plutôt récit évoquant un papa hors norme, un personnage à lui tout seul.

Car cet homme qui a consacré sa vie à Karl Marx est généreux, plein de vie et un brin farceur.

Dans ces quelques pages, l'auteure nous parle de Behrouz toujours vivant et passionné, ne pouvant susciter que l'amour autour de lui.

L'image que je retiendrai :

Celle de Samanou lors de son premier jour d'école en France, ne comprenant pas la langue, croyant à une farce et qui ne peut dire au revoir à son père.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/03/09/26343494.html

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10 mars 2013

Espagne, policier

Autant le dire tout de suite, je n'ai pas accroché. Ce fut une lecture pas désagréable, mais certains détails contradictoires m'ont agacés.

La porte de la chambre de Sandra, la seule à ne pas pouvoir se fermer à clé, se referme sur elle à la fin du roman. Une serrure est apparue....

La tension est toujours palpable, mais jamais rien n'arrive : Sandra saute du deuxième étage enceinte, retombe mal mais ne se casse rien.

La chambre de Julian est sous surveillance, mais jamais personne ne va la visiter.

Sans oublier le personnage d'Alberto qui sent l'infiltré à plein nez.

Sandra se déplace comme elle veut, les norvégiens n'y voient rien, trop bêtes !

Karin raconte avoir passé son enfance en Norvège, mais est une allemande proche d'Hitler. Elle l'est, ou elle l'est pas ?!

Trop d'invraissemblances pour y croire et pour adhérer vraiment au propos.

L'image que je retiendrai :

Celle de la vieille motocyclette de Sandra qui n'hésite pas à l'utiliser pour parcourir des kilomètres en pleine campagne enceinte de 7 mois.
http://motamots.canalblog.com/archives/2013/03/07/26279451.html

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10 mars 2013

nouvelles

Vous le savez, je ne suis pas fan de nouvelles, pourtant, j'ai fait une exception pour cet auteur que j'apprécie.

Que dire, sinon que j'ai beaucoup aimé ces 5 nouvelles, surtout "Ménage à trois" avec une dernière phrase digne des meilleures nouvelles.

L'annexe est interressante également, et originale. L'auteur nous livre son "journal d'écriture" : l'idée de départ de chaque nouvelle ; comment cette idée prend corps puis bifurque ; les réflexions de l'auteur.

Pourtant, encore une fois, j'ai regretté de ne pouvoir "relire" certains passsages ou certaines phrases, parfois une tournure un peu obscure.

En revanche, j'ai beaucoup aimé entendre la voix même de l'auteur raconter ses propres histoires.

Et puis je ne m'étais pas apperçue que les textes d'E-E-S était aussi sensuels.

L'image que je retiendrai :

Celle du chien qui sauve l'homme en camp de concentration.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/03/05/26533209.html

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22 février 2013

football, Saint-Etienne

Comment dire, hum.... l'auteur s'est fait plaisir.

Certes, on sent derrière toutes les références footbalistiques les connaissances sur l'Histoire (excusez du peu) du club mythique de l'ASSE, communément appelé "Les Verts" (rapport à la couleur de leur maillot). Outre les célèbrissimes poteaux carrés (si, comme moi, vous ne saviez rien de cet Evénement de l'Histoire, demandez à votre cher et tendre qui, j'en suis sûre, quelque soit le club qu'il supporte, aura À coeur de vous expliquer cette Bérézina européenne), l'auteur fait références à nombres de joueurs (petits ou grands) du club. Si y'a pas du fan là derrière....

Mais l'auteur étant ce qu'il est (on ne se refait pas), ce roman se double d'un roman noir, très noir. Car, voyez-vous, son personnage principal aime tuer les gens pour les voler.

Sauf que, c'est là que le roman commence, à chaque meurtre, Michel perd un sens. Au début, ce n'est pas grave, juste l'odorat, mais ça se corse (équipe d'Ajaccio) avec le goût puis le toucher, pour atteindre son paroxisme avec la vue.

Ah oui, j'ai oublié de vous dire que les pensées de Michel ne sont pas piqués des ver(t)s : le club de Strasbourg est forcément nazi ; celui d'Ajaccio ne compte que des Parrains mafieux, et j'en passe et des meilleurs. C'est parfois drôle.

Ceci dit, je tiens à rectifier un détail : non, les habitants de la banlieue de Saint-Etienne ne sont pas tous des psychopathes obnubilés par le football, la preuve !

Un roman à offrir aux supporters de tous clubs.

L'image que je retiendrai :

Celle du nom du chien : Janvion. Quoi ? Vous ne connaissez pas ce joueur ?!

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/02/21/26209653.html