Pyepi

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Je n'ai qu'une addiction dont je ne veux pas guérir, un appétit de lecture dévorant !
Passionnée par de nombreux genres je déteste être cloisonnée, si vous voulez me connaitre, feuillettez les livres qui me sont chers "^o^"

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31 décembre 2010

Quel mystère abrite Morganville ?

J'ai littéralement dévoré ce premier tome, l'histoire n'a rien d'innovant mais pour la première fois depuis longtemps, dans la bit-lit que je lis, les vampires ne sont pas des héros romantiques, mais de vrais méchants et c'est sans doute cela qui a exacerbé mon enthousiasme !

Le personnage de Claire est assez atypique, elle n'a rien de la belle jeune femme séduisante que l'on rencontre souvent, elle est petite frêle et peu sûre d'elle et son QI a de quoi en faire palir plus d'un. Une héroïne fragile, c'est inattendu dans ce genre de roman d'autant plus qu'on n'assiste pas à l'histoire d'amour du siècle, ce n'est qu'un fait secondaire qui n'empêche pas la focalisation sur le sujet principal qu'est MORGANVILLE et ses vampires qui contrôlent tout.

Comment croire que l'on vit dans une ville régit par des créatures que l'on croit mythiques ? Comment survivre dans une ville où les étudiants venant d'autres villes disparaissent comme des chiens errants ? Comment imaginer que pour être sain et sauf il faut respecter le couvre-feu et porter un signe distinctif de la protection d'une créature de la nuit ?

Claire la scientifique accepte tout cela avec une relative facilité mais jusqu'où pourra-t-elle repousser les limites de l'acceptable?

Ce roman est celui qui m'a le plus marqué dans cette catégorie, et j'attends avec impatience de pouvoir lire la suite qui est prévue pour le 16 février 2011, la série est encore en cours aux Etats-Unis et j'en suis ravie ! Une très intéressante découverte, il ne faut pas passer à côté !

Volume 1, Le seuil des ténèbres

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Milady

Conseillé par
10 septembre 2010

Une autre dimension dans la bit-lit

La première impression que m'a laissé ce roman était mitigée, l'histoire avant du potentiel mais le traitement était quelque peu désordonné, tant d'idées d'un seul coup, il est clair qu'il est difficile de s'organiser sans y perdre quelques lecteurs ! a plusieurs reprises je me suis demandée si je n'allais pas abandonner cette lecture, mais j'ai persévéré et en terminant les dernières pages je me dis que j'ai vraiment bien fait !

Les personnages ne sont pas spécialement attachant au départ, mais Cassie nous fait partager son ressenti, la mort de ses parents, son désir de vengeance et d'avoir une vie un peu plus normale malgré ses dons de voyante. Le personnage qui m'aura marqué le plus reste Mircea, séduisant vampire, membre du Sénat, qui parviendra à faire entendre raison à Cassie...
Plus que d'un roman de vampire, pour moi il s'agit d'une quête de vérité et de rédemption, certes on aura des réponses et des indices sur la suite dans le dernier tiers du livre, mais on ne peut s'empêcher d'en vouloir davantage !
J'avoue que la présence de toutes les créatures surnaturelles et de magiciens et voyants m'a perturbée, de même pour les explications mythologiques mais, s'instruire dans un roman d'urban fantasy (bit-lit) ne fait pas de mal et ça change un peu ! La référence à Dracula m'a bien plu, j'aime les clins d'yeux ^^ L'auteur ne maîtrise pas encore tous les tenants et aboutissants du genre mais ce premier tome laisse présager une suite intéressante (ce qui se confirme notamment dans le premier chapitre du second tome que les éditions Milady ont intégrées à la fin de ce volume)
Je me demande si ce que j'ai préféré dans ce roman n'est pas le côté mystique dû à la présence des fantomes dans l'histoire, on ne se contente plus d'êtres de chair et de sang mais maintenant on compose avec le monde des esprits, ce qui pour moi est une grande première.
En bref j'ai hâte de lire la suite de cette saga atypique qui ne plaira sûrement pas à tout le monde mais qui n'est pas dépourvue de charme !!

Conseillé par
31 août 2010

Sur un air de Jazz

J'adore découvrir de nouveaux auteurs et cette fois encore je n'ai pas été déçue. J'ai mis le temps pour m'immerger dans l'ambiance jazzy de la Nouvelle-Orléans, mais une fois que la musicalité du roman s'est ancrée en vous, il n'y a plus moyen d'y échapper, chaque page ressemble à la mesure endiablée d'un morceau de musique.

Comme dans un titre de jazz on passe par beaucoup d'émotions, la colère, la douleur, le dégoût, la mélancolie et même l'allegresse...
David Fulmer parvient avec son roman à nous faire découvrir un personnage ayant véritablement existé, Buddy Bolden, et qui est reconnu comme membre fondateur du Jazz au début du 20ème siècle, la musique habite ce musicien comme on peut être possédé par le vaudou, beaucoup présent dans ce livre. Cela nous donne une vague idée de ce que ressent le personnage qui ne vit que pour la musique qui le dévore.
L'intrigue policière qui est le fil conducteur du roman n'est jamais oubliée et on se demande jusqu'au dénouement qui est le responsable de ses horreurs et lorsqu'on nous l'apprend la surprise est grande ! La division de la ville en quartiers répartis par la couleur de peau, n'est que le sommet de l'iceberg, pour moi, et ce n'est qu'un point de vu personnel, David Fulmer nous décrit le marasme des grandes villes qui noie les gens dans l'anonymat et la transparence, il faut savoir regarder et reconnaitre les personnes que l'on croise, l'individualisme n'est pas une bonne chose...
Ce roman parfaitement documenté sur la ville, l'époque et sur le jazz est passionnant, m'a fait voyagé à travers le temps et à travers le monde,je l'ai refermé avec regret. L'amitié de Buddy et Valentin, qui dure depuis l'enfance, est mise à mal par la distance et par l'absence, toute relation s'entretient on ne peut pas la faire durer avec des souvenirs et de bonnes intentions. En bref, il est difficile d'en faire une critique complète sans en retirer l'intérêt donc je vous conseille vivement de vous procurer le roman et de vous en faire votre propre idée, qui si elle se rapproche de la mienne sera enthousiaste.

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4 août 2010

La découverte du monde des succubes

Lorsque j'ai commencé ce roman je me suis dit que j'étais folle, oui parce que je n'ai pas lu les trois précédents volumes des aventures de Georgina Kincaid, mais connaissant le genre il n'est pas rare d'avoir un topo récapitualtif en cours de lecture, donc je me suis lancée à corps perdu dans la découverte de l'univers de cette ravissante succube...
Le premier bon point est que Georgina est libraire, le second est qu'elle est comme moi accro au Mocha blanc (Starbuck's coffee quand tu nous tiens...), comment ne pas aimer ce personnage ? Bon, ok, il est vrai qu'elle est un peu destabilisante avec ses moeurs de succube plus que légères mais elle n'en demeure pas moins attachante, surtout lorsqu'on sent son mal être face à Seth...
Venons-en à l'histoire ! La disparition de l'archidémon de Seattle met tout le monde dans une situation délicate, les vampires peuvent sortir en plein soleil, les succubes peuvent avoir des rapports sexuels sans aspirer la vitalité des âmes pures, mais, car il y a toujours un mais, ils sont beaucoup plus vulnérables et sont quasiment inutiles... Georgina est prise entre deux feux, son histoire avec Seth qui ne sera que temporaire, et sa vie de succube et sa relation avc son nouveau petit ami, et âme perdue, Dante... La recherche de Jérôme est en quelque sorte un échappatoire qui donnera l'occasion à notre héroïne de toucher du bout des doigts la vie qu'elle voudrait mener, mais sa nature de succube reprendra fatalement le dessus....
Je ne saurais que vous conseiller cette série de bit-lit qui pour une fois n'est pas toujours bien pensante et qui au demeurant est assez drôle !

Les Presses de la Cité

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18 juillet 2010

Les fraises de Bretagne

Je ne suis pas une adepte des romans du terroir et en choisissant cet ouvrage, j'ai voulu ouvrir mes perspectives. Autant vous dire que j'ai été très surprise d'apprécier ce que je lisais, à tel point que j'ai littéralement dévoré ce roman.

Les premières lignes nous mettent déjà dans l'ambiance du dur labeur du travail de la terre et de la culture de la fraise en Bretagne, même si parfois les termes employés sont très obscur pour ceux qui ne parlent pas breton le lexique en fin de roman nous est d'une grande aide. On s'attache rapidement au personnage de Blanche, qui malgré tout ce qui lui arrive cherche plus que tout à protéger sa famille, et lorsqu'elle se décide enfin a penser à elle et à se construire un futur en adéquation avec ses souhaits les plus enfouis, on ne peut que partager son enthousiasme et ses peurs. Lorsqu'elle part pour le Canada on retrouver un peut du récit épique de La saga des émigrants de Moberg mais à moindre échelle.
Le fait que le récit ne se concentre pas sur la vie d'un seul personnage m'a parut étrange mais pas déplaisant, j'aurais préféré rester aux côtés de Blanche que de sa soeur Eugénie mais à la fin tout s'embrique parfaitement. Je pense que je relirai Colette Vlérick avec plaisir et j'encourage même les plus réticents à se laisser tenter par ce petit bout de Bretagne du début du XXème siècle.

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