Je ne connaissais pas ce Jossot, né en 1866 à Dijon, mort à Sidi Bou Saïd en 1951, ce caricaturiste talentueux et au succès incroyable de son temps, ce Jossot qui "n'aime pas les tièdes, pas plus qu'il ne supporte la bêtise, l'ignorance ou les préjugés". Après les caricatures, il se lance dans l'écriture et trempe sa plume "dans le vitriol et ne fait pas de quartiers; il rue dans les brancards et sait choisir ses sujets: les raisons de sa conversion à l'Islam, le port du voile (déjà à cette époque !), l'intégrisme religieux, l'assimilation avilissante, la folie meurtrière des états, la course irraisonnée aus profits..."
Je conseille vraiment la lecture de cet ouvrage, qui fait découvrir, dans une écriture passionnante, les problèmes liés au colonialisme, par un homme bien en avance sur son temps dans ses réflexions.

Parfois d'une lecture un peu difficile, ce livre nous apprend comment depuis deux ou trois décennies, les gouvernants occidentaux ont mené leur pays selon la pratique managériale d'une entreprise, et cela sous le fallacieux prétexte de la bonne gouvernance. Ce terme inventé de toute pièce a fait en sorte que tous les gouvernants, de droite comme de gauche, se sont alignés sur une pratique commune, celle d' "adapter l'Etat aux intérêts et à la culture de l'entreprise privée". Cette "révolution anesthésiante participe discrètement à l'instauration de l'ère du management totalitaire".
Il est de toute urgence de s'informer de cette pratique afin de pouvoir s'en prémunir, si possible.
Un livre nécessaire et très utile.

Un livre vivifiant, revigorant, plein d'humour, parfois grinçant et noir, qui nous livre les pratiques douteuses, pour nous en garder, des industriels de l'agroalimentaire.
Une éducation réjouissante d'une bonne pratique alimentaire. A conserver et à relire souvent.

Un guide intéressant sans concessions pour les industriels de l'agroalimentaire, qui nous met en garde contre les risques de plus en plus envahissants d'empoisonnement insidieux et à long terme. A lire absolument