Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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3 février 2013

vengeance

Que j'ai trouvé ce roman long à démarrer. Plus des trois premiers quarts sont consacrés à l'amitié des deux familles, leurs bons rapports, les enfants qui grandissent.

Du coup, quand le suspens commence vraiment, il ne dure pas longtemps.

C'est mon côté "noir", décrire que tout va bien m'agace sur la longueur.

Heureusement, l'auteure ne vit pas dans le monde des bisounours, et la fin est à la hauteur de ce que j'en attendais : "noire".

De plus, j'ai eut du mal à distinguer les deux couples, qui était qui, d'autant que leur caractère respectif n'est pas perceptible d'entrée. Bref, l'auteure aurait pu approfondir.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'absence de bruit le dimanche matin après le décès de Maxime qui ne joue plus au foot dans sa chambre contre le mur mitoyen de la chambre des parents de Milo.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/02/03/26193790.html

Christian Bourgois

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3 février 2013

Etats-Unis, ségrégation

J'avais un peu d'appréhension à lire ce texte "ramassé" de Toni Morrison, moi qui ne suis pas adepte des formes courtes et des ellipses. De plus, j'avais adoré "Beloved" quand j'étais adolescente, or ce texte est bien loin du roman qui a fait son succès.

Bref, je me lance tout de même, et au final, je ne suis pas déçue.

Oui, le texte est concis, mais la force de la plume de l'auteure fait que l'on comprend à demi-mots.

Certes, le texte est haché, entre les souvenirs de Corée et le retour au présent, mais il représente le va-et-vient de la mémoire de Frank.

La ségrégation est abordée en creux, jamais décrite directement. Car le lecteur, comme les noirs, ne pouvait s'expliquer le pourquoi du comment, ni lutter contre ce système.

L'image que je retiendrai :

Celle du soleil qui soigne le mal de Cee, la soeur de Frank.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/02/01/26165718.html

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3 février 2013

accident

Ne faites pas comme moi, ne vous y trompez pas, ce livre n'est pas un roman, mais le témoignage a-posteriori de l'accident qu'a eut Darin lorsqu'il avait 18 ans et de la façon dont il a vécu depuis.

Rien de très gaie, donc. Et rien de bien tangible non plus du côté des faits. Car on ne saura jamais pourquoi Celine s'est déportée avec son vélo.

En revanche, je me demande encore comment Darin a fait, lui, pour vivre chaque jour avec Celine à ses côtés, sans perdre la boule.

Je m'attendais donc à une sorte de "quête des origines", d'où ma déception.

L'image que je retiendrai :

Celle du premier psy de Darin, l'emmenant en Porsche sur les lieux de l'accident.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/01/30/26027198.html

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3 février 2013

dépression

Ce roman approche un sujet difficile à lire et à raconter : la dépression. Chacun vit la sienne, à sa façon. Ici, c'est Simon, jeune garçon de neuf ans qui nous raconte comment il vit la grande fatigue de son père.

Celui-ci est rapidement interné (quel vilain mot) et la vie de Simon devient moins monotone. Pourtant, plane toujours un doute : pourquoi sa mère ne rentre pas d'Australie ? Certes, le couple se disputait de plus ne plus souvent, mais Simon ne s'explique pas l'absence de sa mère lors de cet épisode grave.

Car dans ce roman, il est également question du difficile lien mère-fils, vue au travers des yeux de Simon qui a du mal à analyser la froideur de sa maman.


J'ai beaucoup aimé "les sorcières", les amies de la grand-mère qui vivent un troisième âge loin d'être morose ; ainsi que le concert des Black Eyed Peas.

En revanche, le personnage de Lily m'a paru moins évident. Je n'ai pas perçu son autisme, et sa présence dans toutes les cliniques où le père est soigné m'a plus fait penser à une "Jiminy Criquet".

Les images que je retiendrai :

Celle du chauffeur qui conduit Simon tous les matins à l'école et qui l'appelle Monsieur, tout en lui apportant pour son goûter bonbons et chocolats.

Celle du père retrouvant des sensations et une ouverture au monde dans l'eau, à la piscine.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/01/28/26147910.html

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3 février 2013

amour, Cape Cod

En ouvrant ce livre, vous prendrez comme moi une grande bouffée d'air marin.

L'histoire se déroule à Cap Cod, dans les années 50, où tout est à faire et les constructions en bois.

Lou est un personnage attachant. Amoureuse de Maytree, elle accepte de tout abandonner pour vivre dans sa petite maison. Elle adore son fils et vit une existence paisible, même après le départ de son mari avec une autre.

Lou au grand coeur accepte même d'aider Deary dans ses derniers jours.

Un roman frais qui fait du bien à l'âme, même si je n'ai pas goûté les descriptions de la nature.

L'image que je retiendrai :

Celle du montant du lit blanc qui monte et descend les étages au gré des maladies de chacun.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/01/26/26113810.html