Baudelaire : nouveaux chantiers, nouveaux chantiers
EAN13
9782865310661
ISBN
978-2-86531-066-1
Éditeur
Presses Universitaires du Septentrion
Date de publication
Collection
TRAV ET RECHERC
Nombre de pages
292
Dimensions
24,1 x 16 x 2,3 cm
Poids
370 g
Langue
français
Code dewey
848.809
Fiches UNIMARC
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Baudelaire : nouveaux chantiers

nouveaux chantiers

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Presses Universitaires du Septentrion

Trav Et Recherc

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Les 13, 14 et 1Livre inscrit au programme ReLire.

5 mai 1993 eurent lieu à l'Université Charles-de-Gaulle de Lille III ces
"Nouveaux Chantiers Baudelaire" dont l'essentiel est ici repris, réorganisé et
réinterprété en un véritable parcours critique. Ce colloque n'avait, dans
l'esprit de ses intitiateurs, pas d'autre ambition que de statuer
collectivement sur l'état présent de la recherche baudelairienne, ce qui
n'était pas arrivé depuis longtemps et d'ouvrir quelques-unes des pistes
appelées à être fréquentées par elle dans l'avenir. Comme son titre
l'indiquait, ne prescrivant aucune orientation particulière, exprimant
seulement le souhait d'accueillir les résultats d'une archéologie commune, aux
forces joyeusement mobilisées, il s'agissait aussi de prendre des risques -
que de jeunes chercheurs soumettent à la discussion de jeunes recherches, à
côté d'autorités confirmées, voire des figures aussi tutélaires que celle de
Claude Pichois. Le lecteur jugera de l'entreprise, au final. De ce qu'elle
fut, trois journées durant, il convient cependant qu'il lui soit dit tout ce
que le livre ne peut faire passer: l'attention fervente des étudiants,
rarement aussi nombreux dans des manifestations comparables, l'engagement des
hypothèses formulées, la vigueur des débats - tous effets d'une passion
génréreuse, qu'il est bon que Baudelaire ait suscitée. Les organisateurs
avaient souhaité aussi qu'autour de cette poésie, de cette oeuvre, puisse
advenir des rencontres. Et, comme nombreux seront ceux qui se souviendront de
la flamme de Pierre Bourdieu donnant, au terme du colloque, sans compter, de
son temps, de son intelligence, nombreux seront ceux qui garderont à
l'oreille, dans les marges et les nuits de ce même colloque, l'improvisation
étonnante d'Annick Nozati, les éclats fougueux de l'essai de drame tracé par
Jacques Bonnaffé et ses comédiens, la diction solitaire, blême, surnaturelle,
de Daniel Mesguich, ainsi que le tranchant des jeunes écrivains qui, placés
sous la gouverne provocante de Michel Deguy, étaient venus dire leur
Baudelaire... Que tous soient remerciés, qui ont contribué au colloque et à ce
livre, partenaires dans l'Université et hors de l'Université, au premier rang
desquels se trouve le Centre d'Analyses et de Critique des Textes et l'équipe
d'accueil "analyses littéraires et histoire de la langue", la Présidence et
ses services culturels, la Direction régionale des Affaires culturelles, la
Mairie de Lille, la Région Nord-Pas de Calais. Sous sigles et appelations, il
y a des noms, sous les noms, il y a des personns, des amitiés - la chair même
de toutes nos entreprises intellectuelles - qu'elles soient saluées ici.
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