- EAN13
- 9782110100306
- ISBN
- 978-2-11-010030-6
- Éditeur
- La Documentation française
- Date de publication
- 24/05/2017
- Collection
- ETUDES ET RECHE
- Nombre de pages
- 1
- Dimensions
- 16 x 24,9 x 0,9 cm
- Poids
- 313 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Migrations Etudiantes Sud-Americaines
Trajectoires Sociales Et Bifurcations Biographiques
De Cécile Van de Velde
La Documentation française
Etudes Et Reche
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Les migrations étudiantes se situent au cœur des débats actuels sur l’immigration. Principalement analysé sous l’angle géopolitique, les études portant sur ce phénomène oublient souvent de s’intéresser à son objet principal : l’individu. Au-delà des chiffres, il existe le vécu, l’expérience individuelle de ces personnes qui partent étudier à un pays étranger. Choix imposé pour certains, attentes sociales et professionnelles pour d’autres, les trajectoires individuelles révèlent des réalités sociales beaucoup plus complexes que ce que les statistiques laissent apparaître. De plus, la migration d’étudiants n’est pas une situation figée : elle est un processus évolutif et dynamique semé d’embuches et qui peut conduire l’individu à prendre des décisions parfois contraires à ses ambitions d’origine.
Une fois arrivé au pays d’accueil où il est venu étudier, l’individu, supposé de profiter d’un aura international, change de statut : il devient étranger, avec toutes les significations et les conséquences – positives comme négatives – qu’elles peuvent avoir sur la vie quotidienne. L’individu peut alors vivre ce séjour comme un vrai parcours du combattant : procédures administratives, langue et culture à comprendre, perte de repères, nostalgie du pays, isolement social. D’autres le verront plus comme un moment d’épanouissement, de liberté et de construction de soi. Les rencontres et les bifurcations au cours des années d’études dans le pays d’accueil influencent les choix et trajectoires individuels : il y a un avant et après.
Cet ouvrage se propose d’explorer le vécu des jeunes adultes au cours des études loin du pays d’origine afin de comprendre les décisions prises à la fin de cette expérience à la fois individuelle et sociale : poursuivre le projet fixé au départ, l’abandonner, le développer ou le changer ? L’intérêt porte sur les transformations internes de l’individu migrant, accentuées par la distance physique, sociale et culturelle vis-à-vis la société d’origine.
La démarche scientifique se base sur une approche compréhensive et biographique. La population d’étude se compose d’étudiants d’origine chilienne ou colombienne inscrits en troisième cycle – en master 2 ou en doctorat – n’ayant pas la nationalité du pays de résidence. Ils habitent et poursuivent des études dans les villes de Paris, New York ou Boston. Le choix de cette comparaison permet, d'une part, de saisir la concurrence internationale entre villes étudiantes de la France et des États-Unis, et, d'une autre part, de s'intéresser à deux pays d'origine dits « émergents » où s'est constituée une classe moyenne plus nombreuse et qui offrent des profils étudiants beaucoup plus variés.
L'émergence d'un espace de construction de soi, de liberté, mais aussi d'incertitude permet d'affirmer que ces trajectoires internationalisées sont moins prévisibles que ce que les déterminismes sociaux ne le laisseraient penser
Une fois arrivé au pays d’accueil où il est venu étudier, l’individu, supposé de profiter d’un aura international, change de statut : il devient étranger, avec toutes les significations et les conséquences – positives comme négatives – qu’elles peuvent avoir sur la vie quotidienne. L’individu peut alors vivre ce séjour comme un vrai parcours du combattant : procédures administratives, langue et culture à comprendre, perte de repères, nostalgie du pays, isolement social. D’autres le verront plus comme un moment d’épanouissement, de liberté et de construction de soi. Les rencontres et les bifurcations au cours des années d’études dans le pays d’accueil influencent les choix et trajectoires individuels : il y a un avant et après.
Cet ouvrage se propose d’explorer le vécu des jeunes adultes au cours des études loin du pays d’origine afin de comprendre les décisions prises à la fin de cette expérience à la fois individuelle et sociale : poursuivre le projet fixé au départ, l’abandonner, le développer ou le changer ? L’intérêt porte sur les transformations internes de l’individu migrant, accentuées par la distance physique, sociale et culturelle vis-à-vis la société d’origine.
La démarche scientifique se base sur une approche compréhensive et biographique. La population d’étude se compose d’étudiants d’origine chilienne ou colombienne inscrits en troisième cycle – en master 2 ou en doctorat – n’ayant pas la nationalité du pays de résidence. Ils habitent et poursuivent des études dans les villes de Paris, New York ou Boston. Le choix de cette comparaison permet, d'une part, de saisir la concurrence internationale entre villes étudiantes de la France et des États-Unis, et, d'une autre part, de s'intéresser à deux pays d'origine dits « émergents » où s'est constituée une classe moyenne plus nombreuse et qui offrent des profils étudiants beaucoup plus variés.
L'émergence d'un espace de construction de soi, de liberté, mais aussi d'incertitude permet d'affirmer que ces trajectoires internationalisées sont moins prévisibles que ce que les déterminismes sociaux ne le laisseraient penser
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