- EAN13
- 9782916180212
- ISBN
- 978-2-916180-21-2
- Éditeur
- Lanterne Magique
- Date de publication
- 09/2015
- Nombre de pages
- 352
- Poids
- 380 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Yves Thomas René Vimont
Le Voyage du Bordelais
Le tour du monde d’un jeune Breton, chirurgien de la marine
(1816-1819)
Amérique du sud ibérique, Californie, Ouest canadien,
Alaska russe, îles Marquises, îles Hawaii, Chine du Sud
Les naturels de Kodiak sont en général petits et trapus, les cheveux noirs très fournis et de moyenne longueur, les pommettes saillantes, ce qui leur rend les joues creuses. Ils ont, comme tous les sauvages que j’ai vus jusqu’ici, l’habitude de se barbouiller le visage, ce qui me ferait penser que ce n’est pas pour se rendre plus terribles dans les combats puisqu’ils ne font la guerre qu’aux loutres, mais bien pour se rendre plus beaux ou pouvoir donner de l’expression à leur figure et réparer en quelque sorte l’oubli que la nature a fait en les formant. Ils vivent ainsi, comme tous les Indiens de la côte nord-ouest de l’Amérique du Nord, dans leur crasse et saleté originelle, qu’ils ont probablement trouvées assez utiles pour se préserver de la rigueur du climat qu’ils habitent.
Ce sont cependant de toute la côte sans contredit les plus ingénieux pour corriger l’âpreté de leurs saisons et braver impunément dans leurs embarcations et les pluies si communes en ces tristes parages et l’eau de la mer qui vient les couvrir si souvent, passant, surtout dans la saison de la chasse de la loutre, les jours entiers à sa recherche.
« C’est le désir des négociants bordelais de retrouver les belles années de l’Ancien Régime, qui provoqua la réalisation du premier tour du monde entrepris par un navire français depuis 1789. Organisé et financé par l’armateur Balguerie, il avait pour but d’aller chercher des peaux de loutre en Alaska pour les vendre en Chine et rapporter des produits de ce pays.
Vimont, né à Rennes en 1793, se révéla un très remarquable précurseur des grands naturalistes issus du corps de la marine comme Quoy, Gaimard, Gaudichard, Lesson. Très marqué encore par l’esprit des Lumières, il se préoccupait beaucoup de l’homme et son journal montre, à chaque occasion propice, un réel talent d’ethnographe. »
Étienne Taillemite.
Récit édité d’après le manuscrit conservé aux Archives départementales d’Ille et Villaine.
Le Voyage du Bordelais
Le tour du monde d’un jeune Breton, chirurgien de la marine
(1816-1819)
Amérique du sud ibérique, Californie, Ouest canadien,
Alaska russe, îles Marquises, îles Hawaii, Chine du Sud
Les naturels de Kodiak sont en général petits et trapus, les cheveux noirs très fournis et de moyenne longueur, les pommettes saillantes, ce qui leur rend les joues creuses. Ils ont, comme tous les sauvages que j’ai vus jusqu’ici, l’habitude de se barbouiller le visage, ce qui me ferait penser que ce n’est pas pour se rendre plus terribles dans les combats puisqu’ils ne font la guerre qu’aux loutres, mais bien pour se rendre plus beaux ou pouvoir donner de l’expression à leur figure et réparer en quelque sorte l’oubli que la nature a fait en les formant. Ils vivent ainsi, comme tous les Indiens de la côte nord-ouest de l’Amérique du Nord, dans leur crasse et saleté originelle, qu’ils ont probablement trouvées assez utiles pour se préserver de la rigueur du climat qu’ils habitent.
Ce sont cependant de toute la côte sans contredit les plus ingénieux pour corriger l’âpreté de leurs saisons et braver impunément dans leurs embarcations et les pluies si communes en ces tristes parages et l’eau de la mer qui vient les couvrir si souvent, passant, surtout dans la saison de la chasse de la loutre, les jours entiers à sa recherche.
« C’est le désir des négociants bordelais de retrouver les belles années de l’Ancien Régime, qui provoqua la réalisation du premier tour du monde entrepris par un navire français depuis 1789. Organisé et financé par l’armateur Balguerie, il avait pour but d’aller chercher des peaux de loutre en Alaska pour les vendre en Chine et rapporter des produits de ce pays.
Vimont, né à Rennes en 1793, se révéla un très remarquable précurseur des grands naturalistes issus du corps de la marine comme Quoy, Gaimard, Gaudichard, Lesson. Très marqué encore par l’esprit des Lumières, il se préoccupait beaucoup de l’homme et son journal montre, à chaque occasion propice, un réel talent d’ethnographe. »
Étienne Taillemite.
Récit édité d’après le manuscrit conservé aux Archives départementales d’Ille et Villaine.
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