40 ans de musiques au gibus
EAN13
9782755601787
ISBN
978-2-7556-0178-7
Éditeur
Hugo Image
Date de publication
Collection
LIVRES ILLUSTRE
Nombre de pages
172
Dimensions
29,9 x 24,8 x 2,2 cm
Poids
1347 g
Langue
français
Code dewey
781.66
Fiches UNIMARC
S'identifier
Indisponible
10 octobre 2007 : le Gibus, la salle mythique du rock à Paris, fêtera ses 40 ans ! 1967-2007 : 40 ans de musiques rock racontées par la fine fleur des rock critics français.
Dans la cabine bondée, Paul Johnson jubile. À peine sorti de studio, Thomas Bangalter est venu lui apporter en personne le test pressing du dernier Daft Punk.
Au Gibus, ce genre d'instant magique est courant et fait partie de la tradition du club. Quelle autre salle à Paris pourrait se vanter d'avoir reçu James Brown et Chuck Berry, les Sex Pistols et Iggy Pop, les Rita Mitsouko et la Mano Negra, Bob Sinclar et Daft Punk ? Depuis 1967, cette salle mythique a su marier exigence musicale pointue et un flair pour découvrir les nouveaux talents. Le Gibus est un club aussi mythique que le Marquee à Londres ou le CBGB à New York ... Fondé en 1967, le Gibus est à l'origine un lieu polyvalent, à la fois pizzeria, salle de concert et boîte de nuit. La fin des années 60 et le début des 70's groovent allègrement sur fond de twist, de rythm'n'blues et de rock'n'roll. En 1977, la déferlante punk fait crisser les dents des bourgeois, et le Gibus accueille cette nouvelle génération de provocateurs imbibés de bières et d'idéaux révolutionnaires. Le jazzman avant-gardiste Sun Ra invite 40 musiciens et sacrifie des poulets sur fond d'incantations vaudou, Nina Hagen pique des crises d'hystérie, le très pincé Garfunkel reste à la porte de ce temple du rock car il trouve qu'il y a trop de fumée. Quant à Catherine Ringer des Rita Mitsouko, elle se sent tellement chez elle au Gibus qu'elle n'hésite pas à balancer ses vieux Tampax dans le public ! Durant toutes les années 80, la nouvelle scène rock française défile : Taxi Girl, Téléphone, Indochine, Les Négresses Vertes, la Mano Negra, etc... Au milieu des années 90, le Gibus s'ouvre à la nouvelle génération électronique. Des armées de drag hystériques et champagnisées des Nuits Blanches aux battles de DJs, le Gibus s'est imposé comme un nouvel eldorado du clubbing parisien. Tremplin de la French Touch, caisse de résonance d'une nouvelle génération de DJs venus de Chicago, Berlin, Londres ou New York, l'ex club de rock invincible a su négocier avec brio le virage des années techno pour devenir, après avoir été celle du rock et du punk, la mémoire vive de la génération électronique. C'est à la mort de Johnny Ramone, en 2004, que Philippe Manœuvre prend conscience qu'on est au XXIe siècle et que le rock n'est plus qu'une affaire de vieux... en France aussi. Il met alors ses équipes en chasse des nouveaux groupes dans les caves et lycées de la région parisienne. Preuve en décibels, en 2005, Rock&Folk et le Gibus, salle parisienne mythique, organisent les festivals " Passe ton bac d'abord ", sorte de Star Ac du rock français, sans jury... et sans Nikos. Les Second Sex, les Naast, les Shades, les Brats... Côté filles, les Plasticines... Toute la France, en 2007, passe sur la " nouvelle scène rock " !
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Philippe Manoeuvre