La terre n'est qu'un seul pays, 400 000 km autour du monde en stop
EAN13
9782915002195
ISBN
978-2-915002-19-5
Éditeur
Géorama
Date de publication
Collection
RECITS
Nombre de pages
379
Dimensions
24 x 15 cm
Poids
501 g
Langue
français
Code dewey
910.41
Fiches UNIMARC
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La terre n'est qu'un seul pays

400 000 km autour du monde en stop

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Géorama

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Enfin, une nouvelle édition de La terre n'est qu'un seul pays !
Ce grand récit d'aventures qui a tant fait rêver de lecteurs et suscité tant de vocations, au niveau du voyage tout comme à celui de l'éveil spirituel.
L'auteur, André Brugiroux, qui n'a cessé de voyager depuis, y raconte comment il a réussi à parcourir 400.000 km autour du monde en stop avec un dollar par jour et sans dormir à l'hôtel. Cela lui a pris 18 ans d'une incroyable bourlingue sans rentrer à la maison. Parti à 17 ans, avec 10F en poche et un diplôme de l'Ecole hôtelière de Paris, il a ramené de cette longue quête à travers quelques 135 pays, une vision nouvelle de l'histoire des hommes, une vision porteuse d'espoir.
Un récit hautement rocambolesque (l'auteur a connu 7 prisons et a failli se faire descendre une demi-douzaine de fois) qui s'adresse au cœur de chacun. Car il s'agit plus en définitive d'un tour « des hommes » que d'un tour du monde. Un appel à la fraternité plus que jamais d'actualité, appel qui remémore les fameux chemins de Katmandou, devenus mythiques aujourd'hui.
Un ouvrage incontournable, une vraie invitation au voyage et à l'éveil spirituel
A PROPOS DE L'AUTEUR
André Brugiroux est considéré aujourd'hui comme l'un des plus grands voyageurs de la planète. Né en 1937, il a parcouru et visité tous les pays du monde sur une période de soixante ans.
EXTRAIT
Je m'étais juré que la dernière voiture me déposerait devant la porte. Chez moi.
La trouverai-je cette dernière voiture, en ce jour d'octobre 1973. Le temps était incertain, l'air relativement frais et humide. Novembre approchait. J'avais froid, pour la dernière fois sans doute.
Je marchais dans les rues de Troyes, sur les trottoirs humides il n'y avait presque personne, à l'exception d'un flic qui très vite me repéra. Le quatrième depuis Strasbourg.
— Vos papiers !
Triste retour ! Après tant d'années passées sur tous les chemins de la terre, j'étais suspect, à 136 km de chez moi, dans mon propre pays.
— Au bout de la descente, de l'autre côté du pont, tu trouveras la Nationale.
Je ne devais pas m'éterniser à Troyes, il me le faisait clairement sentir.
L'endroit était très mauvais pour arrêter une voiture. Je le compris d'emblée, comme par instinct. Je marchai encore vingt minutes, sans m'en rendre compte, sans sentir sur mon dos le poids de mon sac qui me donnait des allures de vagabond, de suspect... J'avais oublié le flic, le sac, le froid. J'étais de retour.
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