Nouvelles de Singapour, Recueil
EAN13
9782350742496
ISBN
978-2-35074-249-6
Éditeur
Magellan & Cie
Date de publication
Collection
Miniatures
Nombre de pages
158
Dimensions
20 x 13 x 1,2 cm
Poids
183 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
823.0108095
Fiches UNIMARC
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Nouvelles de Singapour

Recueil

Magellan & Cie

Miniatures

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Ces récits de Singapour vous emmènent à la découverte de ses traditions et de sa culture
Singapour, en Occident, évoque d'abord les riches heures de l'époque coloniale, puis l'insolent succès, depuis les années 1960, d'une place financière et commerciale devenue incontournable. En deux générations, l'indépendance acquise en 1965 sous l'impulsion de Lee Kuan Yew, a profondément transformé l'identité du « Gibraltar d'Extrême-Orient ». Le melting pot singapourien (Européens, Chinois, Malais et Indiens), ayant en partage la langue anglaise et sa culture, ne pouvait pas ne pas en venir au « storytelling ». Car cette cité-État est riche d'histoires individuelles.
Quand on pense Singapour et litérature d'hier, l'image d'Hemingway, sirotant un Singapore Sling au bar de l'hôtel Rafles sous les pales des ventilateurs, s'impose. Mais si l'on pense Singapour et littérature d'aujourd'hui, pour mieux la comprendre, alors il faut lire les auteurs de ce recueil, représentants d'une culture mosaïque en plein devenir.
La collection Miniatures vous offre ici un recueil de nouvelles singapouriennes, vous emmenant dans un formidable voyage littéraire
EXTRAIT
Lee Geok Chan était l'une de mes élèves en formation préuniversitaire. L'une de celles et ceux pour qui de longues heures d'étude assuraient, tout au plus, une réussite de justesse aux examens. C'était une jeune fille pâle, de petite taille, à l'air sérieux, que l'on voyait toujours avec un livre ou une liasse de notes à la main. Son père était tailleur, sa mère blanchisseuse ; il y avait trois frères et deux soeurs. Geok Chan était la deuxième de la fratrie et l'aînée des filles. Son désir de passer l'examen, de trouver un travail et d'aider sa famille la mettait dans un état permanent de tension nerveuse, si bien qu'on la trouvait à tout moment clignant anxieusement des yeux tandis qu'elle notait mot à mot le cours d'un professeur, copiait les notes du tableau avec une application extrême, ou rédigeait une dissertation avec une concentration d'autant plus remarquable compte tenu du bruit et du laisser-aller total qui régnaient autour d'elle dans la classe.
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