- EAN13
- 9782916355672
- ISBN
- 978-2-916355-67-2
- Éditeur
- Intervalles
- Date de publication
- 24/05/2012
- Nombre de pages
- 226
- Dimensions
- 21,5 x 14,5 x 1,2 cm
- Poids
- 300 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Qui sont ces adolescents qui ont fui l'Amérique du Sud pendant la Seconde Guerre mondiale ?
Dans les années 1970, toute une génération de lycéens éveillée politiquement et scolarisée dans les meilleurs lycées de Buenos Aires se retrouve persécutée par la dictature argentine. En quelques jours, alors que la répression se durcit, nombreux sont ces adolescents qui se voient contraints de quitter le pays, devenu le théâtre de disparitions de plus en plus inquiétantes. Plusieurs décennies plus tard, Diana Guelar, Vera Jarach, et Beatriz Ruiz ont retrouvé quelques-uns de ces adolescents contraints à l'exil avant même d'avoir 20 ans. Ces témoignages retracent les destins brisés d'une génération disséminée de par le monde en raison de son activisme. A travers ces voix singulières, on découvre un pan méconnu de l'histoire politique de l'Argentine des années 1970. Syndicalistes étudiants, jeunes intellectuels de gauche, adolescents idéalistes habités d'une conscience politique rare, ils ont dû quitter du jour au lendemain famille, amis, patrie, et tenter de se reconstruire sur des terres étrangères. Quelles furent les conséquences de cet exil sur leur existence ? Sur leur rapport à la politique ? Sur leur capacité à construire une vie professionnelle, une vie de couple ? Comment vivent-ils avec la culpabilité d'avoir survécu à certains de leurs camarades ? Quel regard portent-ils aujourd'hui sur les adolescents qu'ils étaient ? Comment perçoivent-ils la génération qui leur a succédé et son apparent manque d'engagement ? Quelles leçons tirent-ils de cette histoire déchirée ? Le livre de Diana Guelar, Vera Jarach, et Beatriz Ruiz est un témoignage essentiel sur l'exil, la résilience et sur une période sombre de l'histoire de l'Argentine.
Des chroniques historiques bouleversantes, relatant l'époque difficile de la dictature argentine
A PROPOS DES AUTEURS
Beatriz Ruiz est née à Buenos Aires en 1957. Elle est diplômée de l'Université Complutense de Madrid en Psychologie. Psychanalyste, elle est également plasticienne et membre de l'association Buena Memoria. Elle s'est exilée à Madrid entre 1977 et 1984.
Diana Guelar est née à Buenos Aires en 1957. Elle est diplômée de l'Université Centrale de Barcelone en Philosophie, département de Psychologie. Elle est actuellement co-directrice du centre pour adolescents La Casita à Buenos Aires. Elle s'est exilée en Israël et en Espagne entre 1977 et 1983, puis a vécu aux Etats-Unis jusqu'à son retour en Argentine en 1984.
Vera Jarach est née à Milan en 1928. Elle a émigré en Argentine avec ses parents à l'âge de onze ans. Elle est journaliste. Entre 1953 et 1993 elle a été rédactrice pour l'agence de presse italienne ANSA. Elle est membre des Mères de la Place de mai, ligne fondatrice, ainsi que de la Fondation Memoria Historica y Social Argentina.
EXTRAIT
Parler de l'exil, c'est tenter de récupérer une partie de l'histoire récente de notre pays passée sous silence, d'établir une rupture dans l'histoire de celui qui a traversé cette expérience et qui marque un avant et un après. C'est donc une tentative de se « dés-exiler » d'une partie de soi-même.
Faire ce travail implique de retrouver des souvenirs, des oublis, des douleurs, des surprises, des questions ; de revoir sa propre histoire, celle des autres, celle de son pays.
Les circonstances qui ont poussé chacun d'entre nous à l'exil sont nombreuses, diverses et particulières ; elles ont pourtant un point en commun : nous ne pouvions plus continuer à vivre dans ce pays, nos vies étaient en danger. Beaucoup connaissaient ce danger, d'autres moins, d'autres enfin ne voulaient pas le connaître.
Dans les années 1970, toute une génération de lycéens éveillée politiquement et scolarisée dans les meilleurs lycées de Buenos Aires se retrouve persécutée par la dictature argentine. En quelques jours, alors que la répression se durcit, nombreux sont ces adolescents qui se voient contraints de quitter le pays, devenu le théâtre de disparitions de plus en plus inquiétantes. Plusieurs décennies plus tard, Diana Guelar, Vera Jarach, et Beatriz Ruiz ont retrouvé quelques-uns de ces adolescents contraints à l'exil avant même d'avoir 20 ans. Ces témoignages retracent les destins brisés d'une génération disséminée de par le monde en raison de son activisme. A travers ces voix singulières, on découvre un pan méconnu de l'histoire politique de l'Argentine des années 1970. Syndicalistes étudiants, jeunes intellectuels de gauche, adolescents idéalistes habités d'une conscience politique rare, ils ont dû quitter du jour au lendemain famille, amis, patrie, et tenter de se reconstruire sur des terres étrangères. Quelles furent les conséquences de cet exil sur leur existence ? Sur leur rapport à la politique ? Sur leur capacité à construire une vie professionnelle, une vie de couple ? Comment vivent-ils avec la culpabilité d'avoir survécu à certains de leurs camarades ? Quel regard portent-ils aujourd'hui sur les adolescents qu'ils étaient ? Comment perçoivent-ils la génération qui leur a succédé et son apparent manque d'engagement ? Quelles leçons tirent-ils de cette histoire déchirée ? Le livre de Diana Guelar, Vera Jarach, et Beatriz Ruiz est un témoignage essentiel sur l'exil, la résilience et sur une période sombre de l'histoire de l'Argentine.
Des chroniques historiques bouleversantes, relatant l'époque difficile de la dictature argentine
A PROPOS DES AUTEURS
Beatriz Ruiz est née à Buenos Aires en 1957. Elle est diplômée de l'Université Complutense de Madrid en Psychologie. Psychanalyste, elle est également plasticienne et membre de l'association Buena Memoria. Elle s'est exilée à Madrid entre 1977 et 1984.
Diana Guelar est née à Buenos Aires en 1957. Elle est diplômée de l'Université Centrale de Barcelone en Philosophie, département de Psychologie. Elle est actuellement co-directrice du centre pour adolescents La Casita à Buenos Aires. Elle s'est exilée en Israël et en Espagne entre 1977 et 1983, puis a vécu aux Etats-Unis jusqu'à son retour en Argentine en 1984.
Vera Jarach est née à Milan en 1928. Elle a émigré en Argentine avec ses parents à l'âge de onze ans. Elle est journaliste. Entre 1953 et 1993 elle a été rédactrice pour l'agence de presse italienne ANSA. Elle est membre des Mères de la Place de mai, ligne fondatrice, ainsi que de la Fondation Memoria Historica y Social Argentina.
EXTRAIT
Parler de l'exil, c'est tenter de récupérer une partie de l'histoire récente de notre pays passée sous silence, d'établir une rupture dans l'histoire de celui qui a traversé cette expérience et qui marque un avant et un après. C'est donc une tentative de se « dés-exiler » d'une partie de soi-même.
Faire ce travail implique de retrouver des souvenirs, des oublis, des douleurs, des surprises, des questions ; de revoir sa propre histoire, celle des autres, celle de son pays.
Les circonstances qui ont poussé chacun d'entre nous à l'exil sont nombreuses, diverses et particulières ; elles ont pourtant un point en commun : nous ne pouvions plus continuer à vivre dans ce pays, nos vies étaient en danger. Beaucoup connaissaient ce danger, d'autres moins, d'autres enfin ne voulaient pas le connaître.
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