- EAN13
- 9782365451628
- ISBN
- 978-2-36545-162-8
- Éditeur
- Editions du Mont Blanc
- Date de publication
- 02/11/2023
- Collection
- EDITIONS DU MON (1)
- Nombre de pages
- 280
- Dimensions
- 20,5 x 14 x 2,1 cm
- Poids
- 326 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le grimpeur solitaire.
Qu’ils se suspendent au bout des doigts ou s’accrochent à deux piolets, les grimpeurs solitaires encourent le même risque, celui de mourir à la moindre défaillance. Cependant, une fois leur pari gagné, tous ne profitent pas du même relâchement parce que tous n’habitent pas le même pays. Valéry Babanov a grandi en Union Soviétique où l’alpinisme solitaire était rigoureusement interdit. L’effondrement politique n’y a déversé qu’un capitalisme des plus sauvages qui l’accueillait à ses retours de montagne. Il fallait survivre et s’en sortir. Il s’est alors inventé une dissidence le conduisant à venir tenter sa chance dans le monde occidental, au Mont-Blanc d’abord, puis en Himalaya. Il y a fait son trou et gagné ses galons à la force des piolets.
Dès la première visite de l’alpiniste russe, Valéry Babanov, en France, un réseau de connaissances assez original s’est mis en place autour lui et Denis Ducroz a eu le plaisir d’en faire partie. Il lui était difficile de résister au personnage car sous sa timidité non feinte perçait une détermination à toute épreuve. Il arrivait de Sibérie ex-soviétique pour tenter sa chance sur les montagnes chamoniardes et rien ne semblait en mesure de limiter ses ambitions. Autant il était éberlué par nos vitrines, autant se sentait-il capable de se confronter à nos parois comme il avait gravi celles de son immense pays. Denis Ducroz a eu l’occasion de suivre en coulisses toute sa carrière internationale depuis les premières apparitions de son nom dans la gazette locale. Il a aussi entretenu avec lui un contact amical, irrégulier mais durable. Outre sa virtuosité et son audace en montagne, c’est la manière dont il a improvisé sa vie au fil de ses réussites qui l’a conduit à rédiger cette biographie. Il a rédigé ces pages en restant au plus vrai des faits réels mais avec une sensibilité personnelle dont il a fait part à Valery qui l’a laissé libre d’assumer. Peut-on déclarer que c’est le roman de sa vie ? Nous n’irons pas jusque-là. Mais une chose est certaine : la vie de Valery Babanov est un roman.
Qu’ils se suspendent au bout des doigts ou s’accrochent à deux piolets, les grimpeurs solitaires encourent le même risque, celui de mourir à la moindre défaillance. Cependant, une fois leur pari gagné, tous ne profitent pas du même relâchement parce que tous n’habitent pas le même pays. Valéry Babanov a grandi en Union Soviétique où l’alpinisme solitaire était rigoureusement interdit. L’effondrement politique n’y a déversé qu’un capitalisme des plus sauvages qui l’accueillait à ses retours de montagne. Il fallait survivre et s’en sortir. Il s’est alors inventé une dissidence le conduisant à venir tenter sa chance dans le monde occidental, au Mont-Blanc d’abord, puis en Himalaya. Il y a fait son trou et gagné ses galons à la force des piolets.
Dès la première visite de l’alpiniste russe, Valéry Babanov, en France, un réseau de connaissances assez original s’est mis en place autour lui et Denis Ducroz a eu le plaisir d’en faire partie. Il lui était difficile de résister au personnage car sous sa timidité non feinte perçait une détermination à toute épreuve. Il arrivait de Sibérie ex-soviétique pour tenter sa chance sur les montagnes chamoniardes et rien ne semblait en mesure de limiter ses ambitions. Autant il était éberlué par nos vitrines, autant se sentait-il capable de se confronter à nos parois comme il avait gravi celles de son immense pays. Denis Ducroz a eu l’occasion de suivre en coulisses toute sa carrière internationale depuis les premières apparitions de son nom dans la gazette locale. Il a aussi entretenu avec lui un contact amical, irrégulier mais durable. Outre sa virtuosité et son audace en montagne, c’est la manière dont il a improvisé sa vie au fil de ses réussites qui l’a conduit à rédiger cette biographie. Il a rédigé ces pages en restant au plus vrai des faits réels mais avec une sensibilité personnelle dont il a fait part à Valery qui l’a laissé libre d’assumer. Peut-on déclarer que c’est le roman de sa vie ? Nous n’irons pas jusque-là. Mais une chose est certaine : la vie de Valery Babanov est un roman.
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