À boire et à manger, Formule complète
EAN13
9782075163415
ISBN
978-2-07-516341-5
Éditeur
Gallimard BD
Date de publication
Collection
HORS SERIE BD
Nombre de pages
352
Dimensions
30,3 x 23,2 x 2,9 cm
Poids
1558 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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À boire et à manger

Formule complète

De

Gallimard BD

Hors Serie Bd

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"Le seul livre de cuisine à offrir des heures de lecture et de rire."
Les Inrockuptibles.

Ce livre rassemble l'essentiel des trois premiers volumes d'À boire et à manger.

AVANT-PROPOS
Mon père, qui se plaint régulièrement de ne pas apparaître dans les pages d’À boire et à manger, a collectionné dans sa jeunesse à peu près toute la bande dessinée franco-belge de la seconde moitié du xxe siècle. Je suis donc tombé dedans quand j’étais petit et j’imagine que c’est à cause grâce à lui que je suis devenu auteur à mon tour. Je me souviens avoir lu et relu ces milliers de pages avec un appétit féroce, une question revenant régulièrement : pourquoi le dessin changeait-il parfois, au cours d’une même série ? Ce n’est que plus tard, en m’intéressant aux mentions légales que l’on trouve écrites en tout petit dans les livres, que je compris : des années séparaient des albums que je pouvais lire dans une même journée.
Douze ans se sont écoulés entre cette « formule complète » et les premières pages d’ABAM...
Voilà pourquoi mon dessin paraît parfois un peu différent d’une histoire à l’autre. Avec M. Gallimard, nous avons trié et réorganisé toutes ces péripéties culinaires écrites sur près d’une décennie.
Au tout début de cette aventure, quelques jours avant d’ouvrir mon blog sur « lemonde.fr », je me souviens avoir affiché au mur de mon atelier deux notes, où il était écrit : « donner aux gens envie de bien manger » et « le moyen le plus simple pour bien manger, c’est de cuisiner ».
Depuis, il s’en est passé des choses ! Mais ces deux phrases sont restées le fil conducteur d’À boire et à manger. Aujourd’hui, il y a les histoires que je redécouvre, celles qui me rendent nostalgique et celles que j’affectionne particulièrement. Il y a aussi les recettes que j’ai améliorées, celles que je fais moins souvent et celles, comme le Brocolounge ou les spaghetti alla carbonara, qui sont devenues des classiques à la maison.
Je prends toujours autant de plaisir à écrire mes histoires qu’à cuisiner... Je vois un parallèle assez évident entre ces deux disciplines : dans une histoire, il y a des personnages, un récit et souhaitons-le, des lecteurs. Dans une recette, il y a des aliments, une progression, et à l’arrivée, des gourmands. D’ailleurs, ne dit-on pas qu’on « dévore » un livre ?
On m’a souvent posé la question de savoir si mes recettes fonctionnent et se mangent... la réponse est oui ! Dès qu’une recette me plaît, je prends d’abord soin de la transcrire le plus fidèlement possible – sachant que ce n’est jamais extrêmement précis. Puis, j’attends de trouver une bonne histoire pour la développer. Voilà pourquoi je n’ai pas encore écrit la moitié des recettes que je cuisine au quotidien. D’autant qu’une bonne histoire demande une certaine dose d’imagination. Je compte sur le bon sens du lecteur, qu’il s’agisse de savoir si la blette est toxique (page 255) ou si j’ai vraiment arraché la plume d’un paon pour l’enfoncer dans l’arrière-train d’un blaireau empaillé (page 298). Une de ces affirmations est pourtant vraie.
Pour finir, je dois vous dire que la publication de cette intégrale me réjouit au plus haut point ! Mais l’aventure ne s’arrête pas là, bien au contraire : au moins deux autres volumes paraîtront ces prochaines années, dont un sera écrit en collaboration avec ma maman et s’intitulera Le Gâteau de ma mère.

Guillaume Long
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