Repasse ton bac d'abord !, dans les coulisses d'un examen pas si facile
EAN13
9782847242751
ISBN
978-2-84724-275-1
Éditeur
Jacob-Duvernet
Date de publication
Nombre de pages
190
Dimensions
24,1 x 15,5 x 1,7 cm
Poids
292 g
Langue
français
Code dewey
373.2380944
Fiches UNIMARC
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Repasse ton bac d'abord !

dans les coulisses d'un examen pas si facile

De

Jacob-Duvernet

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Dix-huit ans exactement après avoir réussi un bac C (bac scientifique) mention... passable (10,38 pas plus!), j'ai repassé en candidat libre un bac ES (Economique et social) au printemps dernier, exactement dans les mêmes conditions que les jeunots de 18 ans.
Dix-huit ans exactement après avoir réussi un bac C (bac scientifique) mention... passable (10,38 pas plus!), j'ai repassé en candidat libre un bac ES (Economique et social) au printemps dernier, exactement dans les mêmes conditions que les jeunots de 18 ans. Sur mon blog "Repasse ton bac d'abord", j'ai narré avec le drôle de ton d'un postulant de 36 ans angoissé à l'idée d'échouer ce marathon inoubliable : douze épreuves dont les trois anticipées de première (oral de français, écrit de français et enseignement scientifique) mais aussi l'option musique (basson) ainsi que le sport (demi-fond et badminton), n'ayant pas demandé de dispense à mon médecin. J'y ai raconté le bac de l'intérieur, l'ambiance d'un couloir avant un oral d'anglais, mes cauchemars la veille de la philo, ma mémoire qui flanche, ma concentration qui fait défaut, mes doutes, mes entraînements sur une piste d'athlétisme quinze ans après mon dernier footing, mes astuces pour ne pas décrocher la bulle en maths, les regards que mes camarades d'épreuves portaient sur un "vieux" comme moi. Mais aussi les toilettes de la salle d'examens sous haute surveillance pour dissuader les tricheurs, l'attente interminable le jour du verdict, les ricanements de mes collègues de travail... Pour la préparation aux contrôles, j'ai eu droit aux leçons particulières d'un champion de badminton ayant participé à deux olympiades, du ministre de l'Education de l'époque Xavier Darcos, agrégé de Lettres, de Michel Leeb, ex-prof de philo ou encore de Nelson Monfort, roi de la prononciation et de la formule de politesse en anglais. J'ai aussi bénéficié des précieux conseils de profs en activité. Le plus beau dans cette histoire, c'est la fin. J'ai obtenu une mention Bien malgré un 2/20 coefficient 5 en maths et l'humiliation d'un médiocre 12/20 à l'écrit de français! Autant dire que j'ai cartonné ailleurs (17 en éco, 19 en allemand, 16 en philo...), que mon parcours peut donc servir de référence aux 600 000 lycéens qui, chaque année, tentent le baccalauréat et aimeraient bien savoir comment c'est "pour de vrai". Et rappeler des souvenirs -bons ou mauvais - à leurs parents ou tous ceux qui sont, un jour, passés par là et qui, au moins une fois par an, généralement à la mi-juin, se demandent : "Et si je le repassais, est-ce que je l'aurais?" Ce sont souvent les mêmes d'ailleurs qui affirment haut et fort que "le bac, aujourd'hui, on le donne!"
A l'heure des grandes réformes de l'éducation si contestées, Vincent Mongaillard dresse aussi un état des lieux du lycée, vu de l'intérieur.
Extraits :
" Vincent Mongaillard imagine 2 hypothèses :
"Si je l'ai...
Je fais attention à ne pas être victime du syndrome Gaston Pourquier, (vieux) candidat libre dans le film Les Sous-doués passent le bac qui a une crise cardiaque quand on lui annonce qu'il est bachelier. Je me dis : "ça fait trop du bien cette montée d'adrénaline et ce stress pour rien". Je vends mon premier bac sur ebay. Je tente le concours de l'ENA l'année prochaine. J'appelle mes chefs et je leur dis "Je l'ai raté!" puis trois secondes plus tard "Blaaaaaaaague!"
Si je ne l'ai pas...
Je revois mes ambitions à la baisse et l'année prochaine je passe le BEPC en me jurant de le décrocher. Ce n'est pas grave du tout, il y a bien un collègue bien plus intelligent que moi qui, en 2010, relèvera le défi et par, la même occasion, le niveau. Je file au salon de l'Etudiant "Que faire sans le bac?" Je baisse la tête quand, dans une discussion de comptoir, j'entends : "Le bac, maintenant, il le donne, t'as pas vu le taux de réussite?" Je prends (provisoirement) un pseudonyme. "
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