- EAN13
- 9782372630337
- ISBN
- 978-2-37263-033-7
- Éditeur
- LIBRE SOLIDAIRE
- Date de publication
- 19/05/2017
- Collection
- 1000 RAISONS
- Nombre de pages
- 272
- Dimensions
- 21 x 13 x 1,5 cm
- Poids
- 235 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Ce qui nous fait
L'avènement de l'Homoecologicus ?
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Libre Solidaire
1000 Raisons
Dans ce livre, l'auteur interroge ce qui nous fait : la vie, la nature, la société,
la réalité, le passé. Et montre que les crises majeures qui nous menacent trouvent
leur source dans les fantasmes qui nous dominent. Notre tâche est de nous penser
nous-mêmes et de devenir les maîtres de notre destin. Le XXI e siècle peut-il être
celui de l'avènement d'Homo ecologicus ? Quelles en sont les conditions et
les obstacles ? Dans l'Antiquité, les Grecs parlaient d'hubris (démesure) pour
condamner les aspirations à échapper aux limites de la condition humaine.
L'homme devait, tout en ayant les dieux pour modèles, accepter sa
condition imparfaite de mortel. Au contraire, la modernité postule que la nature se
réduit à une matière première, dont la science doit permettre
connaissance et la technique la maîtrise.
Avec le libéralisme, la société doit relier de manière contractuelle des individus
autonomes, sauf à empiéter sur leurs libertés. Les modernes que nous sommes
sont animés par la croyance et l'espérance que rien n'est fixe et que notre
action et notre puissance n'ont pas de limites. Pourtant, nous ne nous faisons pas
nous-mêmes. La réalité dans laquelle nous vivons nous conditionne et nous limite,
sans que cela implique la soumission à un ordre naturel et social immuable.
Solitude et toute-puissance relèvent du fantasme, alors que le désir de liberté est
ce qui nous caractérise de la manière la plus profonde et constitue un acquis
majeur de la modernité. Quelles en sont les conditions et quels en sont
les obstacles ? Dans une langue très accessible, cette philosophie de l'homme
à l'époque de la crise écologique tente de présenter des pistes pour une
réconciliation de l'humanité avec elle-même.
la réalité, le passé. Et montre que les crises majeures qui nous menacent trouvent
leur source dans les fantasmes qui nous dominent. Notre tâche est de nous penser
nous-mêmes et de devenir les maîtres de notre destin. Le XXI e siècle peut-il être
celui de l'avènement d'Homo ecologicus ? Quelles en sont les conditions et
les obstacles ? Dans l'Antiquité, les Grecs parlaient d'hubris (démesure) pour
condamner les aspirations à échapper aux limites de la condition humaine.
L'homme devait, tout en ayant les dieux pour modèles, accepter sa
condition imparfaite de mortel. Au contraire, la modernité postule que la nature se
réduit à une matière première, dont la science doit permettre
connaissance et la technique la maîtrise.
Avec le libéralisme, la société doit relier de manière contractuelle des individus
autonomes, sauf à empiéter sur leurs libertés. Les modernes que nous sommes
sont animés par la croyance et l'espérance que rien n'est fixe et que notre
action et notre puissance n'ont pas de limites. Pourtant, nous ne nous faisons pas
nous-mêmes. La réalité dans laquelle nous vivons nous conditionne et nous limite,
sans que cela implique la soumission à un ordre naturel et social immuable.
Solitude et toute-puissance relèvent du fantasme, alors que le désir de liberté est
ce qui nous caractérise de la manière la plus profonde et constitue un acquis
majeur de la modernité. Quelles en sont les conditions et quels en sont
les obstacles ? Dans une langue très accessible, cette philosophie de l'homme
à l'époque de la crise écologique tente de présenter des pistes pour une
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