- EAN13
- 9782916355382
- ISBN
- 978-2-916355-38-2
- Éditeur
- Intervalles
- Date de publication
- 14/09/2009
- Nombre de pages
- 328
- Dimensions
- 19 x 12,6 x 1,6 cm
- Poids
- 316 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 910
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les Tribulations d'un opiomane (1895-1915)
(Underworld of the East)
De James S. Lee
Traduit par Sophie Azuelos
Intervalles
Offres
-
19.30
Autre version disponible
Partez sur les traces de James S. Lee et revivez ses nombreux périples !
La plupart des écrivains voyageurs ont entendu parler de James S. Lee et de son Underworld of the East, un classique oublié de la littérature de voyage et de la « drug literature » jamais encore traduit en français. Ingénieur des mines en Asie mais né en 1872 dans le Nord de l'Angleterre victorienne, James S. Lee a attendu d'avoir 62 ans pour publier le récit (scandaleux, pour beaucoup) de ses voyages à travers le monde.
De l'Inde à l'Indonésie, de la Malaisie à Shanghai, du Brésil au Congo, des bas-fonds portuaires aux jungles tropicales les plus denses, des lupanars secrets aux fumeries d'opium souterraines, le lecteur suit cet élégant et désarmant junkie dans sa recherche effrénée d'expériences interdites.
Underworld of the East retrace l'intégralité de ces voyages à travers le monde colonial des années 1895-1915, et offre une vision particulièrement moderne du rapport à la médecine et aux cultures étrangères. Entre deux prises de stupéfiants, le narrateur du récit élabore une esquisse de testament écologique, dresse un procès impitoyable du système colonial de l'intérieur, et témoigne d'une sensibilité aux cultures étrangères particulièrement surprenante dans le Commonwealth victorien déclinant des années 1895-1915.
Un véritable carnet de voyages relatant les aventures de l'auteur à travers le monde, entre ses découvertes des empires coloniaux et sa consommation démesurée de drogues
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "Underworld of the East est à la fois une curiosité littéraire et un livre-culte de la littérature de voyage qui méritait d'être enfin publié en France." (Jean-Claude Perrier, Livres-Hebdo)
- "Son témoignage retrace une aventure unique, subversive et dépeignée, digne de figurer parmi les récits de voyages extraordinaires." (Eric Dussert, Le Matricule des Anges)
- "Délirantes, drôles, touchantes, voire cinglées, ses tribulations feront le délice des amateurs d'authentiques curiosités." (Nicolas Ungemuth, Le Figaro Magazine)
- "Les têtes de chapitres dégagent le parfum d'interdit et d'exotisme qui imprègnent les mémoires de James S. Lee." (François Montpezat, Les Dernières Nouvelles d'Alsace)
EXTRAIT
Avant de commencer le déroulement chronologique de mon récit, je dirai quelques mots de l'usage de la drogue en général.
Au cours des vingt ans durant lesquels je prenais constamment de multiples substances, diverses personnes, y compris des médecins et des pharmaciens, m'ont demandé comment je pouvais continuer à consommer des drogues pendant si longtemps, et en si grandes quantités, tout en restant en bonne santé.
Le récit de mes expériences l'expliquera, et pourra aussi montrer l'usage de la drogue sous un angle entièrement nouveau.
Je ne prends plus aucune drogue depuis de nombreuses années, mais durant les vingt ans dont traite ce récit, j'ai fait usage de morphine, de cocaïne, de haschich, d'opium, et de bon nombre d'autres drogues, aussi bien de manière isolée qu'en association les unes avec les autres.
La plupart des écrivains voyageurs ont entendu parler de James S. Lee et de son Underworld of the East, un classique oublié de la littérature de voyage et de la « drug literature » jamais encore traduit en français. Ingénieur des mines en Asie mais né en 1872 dans le Nord de l'Angleterre victorienne, James S. Lee a attendu d'avoir 62 ans pour publier le récit (scandaleux, pour beaucoup) de ses voyages à travers le monde.
De l'Inde à l'Indonésie, de la Malaisie à Shanghai, du Brésil au Congo, des bas-fonds portuaires aux jungles tropicales les plus denses, des lupanars secrets aux fumeries d'opium souterraines, le lecteur suit cet élégant et désarmant junkie dans sa recherche effrénée d'expériences interdites.
Underworld of the East retrace l'intégralité de ces voyages à travers le monde colonial des années 1895-1915, et offre une vision particulièrement moderne du rapport à la médecine et aux cultures étrangères. Entre deux prises de stupéfiants, le narrateur du récit élabore une esquisse de testament écologique, dresse un procès impitoyable du système colonial de l'intérieur, et témoigne d'une sensibilité aux cultures étrangères particulièrement surprenante dans le Commonwealth victorien déclinant des années 1895-1915.
Un véritable carnet de voyages relatant les aventures de l'auteur à travers le monde, entre ses découvertes des empires coloniaux et sa consommation démesurée de drogues
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "Underworld of the East est à la fois une curiosité littéraire et un livre-culte de la littérature de voyage qui méritait d'être enfin publié en France." (Jean-Claude Perrier, Livres-Hebdo)
- "Son témoignage retrace une aventure unique, subversive et dépeignée, digne de figurer parmi les récits de voyages extraordinaires." (Eric Dussert, Le Matricule des Anges)
- "Délirantes, drôles, touchantes, voire cinglées, ses tribulations feront le délice des amateurs d'authentiques curiosités." (Nicolas Ungemuth, Le Figaro Magazine)
- "Les têtes de chapitres dégagent le parfum d'interdit et d'exotisme qui imprègnent les mémoires de James S. Lee." (François Montpezat, Les Dernières Nouvelles d'Alsace)
EXTRAIT
Avant de commencer le déroulement chronologique de mon récit, je dirai quelques mots de l'usage de la drogue en général.
Au cours des vingt ans durant lesquels je prenais constamment de multiples substances, diverses personnes, y compris des médecins et des pharmaciens, m'ont demandé comment je pouvais continuer à consommer des drogues pendant si longtemps, et en si grandes quantités, tout en restant en bonne santé.
Le récit de mes expériences l'expliquera, et pourra aussi montrer l'usage de la drogue sous un angle entièrement nouveau.
Je ne prends plus aucune drogue depuis de nombreuses années, mais durant les vingt ans dont traite ce récit, j'ai fait usage de morphine, de cocaïne, de haschich, d'opium, et de bon nombre d'autres drogues, aussi bien de manière isolée qu'en association les unes avec les autres.
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