- EAN13
- 9791037110459
- Éditeur
- Table Ronde
- Date de publication
- 17/03/2022
- Collection
- La petite vermillon
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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' De Kerouac, on a surtout lu Sur la route et Les Clochards célestes, mais on
connaît peu The Town and the City. C’est pourtant le premier roman de Kerouac,
publié en 1950, celui qui annonce l’inspiration fabuleuse d’un auteur
prolifique.“The Town”, c’est en fait Galloway (Massachusetts), petite ville de
tisserands où s’écoule une existence mi-rurale, mi-citadine, celle de la
famille Martin, unie par l’affection mais surtout soucieuse de faire durer les
bonheurs fragiles – le cidre qu’on boit au gallon, le chahut des polkas, et
l’émoi des premières tendresses, sous les feuillées tremblantes. “The City”,
le New York des années 1940, en est la figure d’opposition, où le jeune Peter
Martin entamera sa carrière de footballeur tout en découvrant l’ébullition de
la vie urbaine, mais aussi la fureur poétique – le roman retrace l’émergence
prometteuse de la Beat Generation, chacun des personnages de la “city”
incarnant un adepte du mouvement : Leon Levinsky est Allen Ginsberg, Kenneth
Wood est Lucien Carr, Will Dennison campe William Burroughs. Il faut relire
The Town and the City, ce roman sur lequel Kerouac a planché de 1946 à 1948,
qui dépeint avec une gaieté triste, comme s’il s’agissait d’une civilisation
vouée à disparaître, la beauté brute des cols bleus, la force de leurs
traditions et de leur musique folk. ' Marion Bet, Zone critique.
connaît peu The Town and the City. C’est pourtant le premier roman de Kerouac,
publié en 1950, celui qui annonce l’inspiration fabuleuse d’un auteur
prolifique.“The Town”, c’est en fait Galloway (Massachusetts), petite ville de
tisserands où s’écoule une existence mi-rurale, mi-citadine, celle de la
famille Martin, unie par l’affection mais surtout soucieuse de faire durer les
bonheurs fragiles – le cidre qu’on boit au gallon, le chahut des polkas, et
l’émoi des premières tendresses, sous les feuillées tremblantes. “The City”,
le New York des années 1940, en est la figure d’opposition, où le jeune Peter
Martin entamera sa carrière de footballeur tout en découvrant l’ébullition de
la vie urbaine, mais aussi la fureur poétique – le roman retrace l’émergence
prometteuse de la Beat Generation, chacun des personnages de la “city”
incarnant un adepte du mouvement : Leon Levinsky est Allen Ginsberg, Kenneth
Wood est Lucien Carr, Will Dennison campe William Burroughs. Il faut relire
The Town and the City, ce roman sur lequel Kerouac a planché de 1946 à 1948,
qui dépeint avec une gaieté triste, comme s’il s’agissait d’une civilisation
vouée à disparaître, la beauté brute des cols bleus, la force de leurs
traditions et de leur musique folk. ' Marion Bet, Zone critique.
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