- EAN13
- 9782709924818
- Éditeur
- IRD Éditions
- Date de publication
- 17/01/2019
- Collection
- À travers champs
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Jours ordinaires à la finca
Une grande plantation de café au Guatemala
Charles-Edouard de Suremain
IRD Éditions
À travers champs
Chronique d’une plantation, Jours ordinaires à la finca restitue sur le vif la
marche d’un système agraire mal connu mais répandu en Amérique du Sud. Au
Guatemala, la culture du café est omniprésente. Dans la région de la Costa
Cuca, « caféière géante », elle est pratiquée dans le cadre de grandes
plantations, les fincas. De l’une à l’autre, si les techniques de travail se
ressemblent, les situations sociales diffèrent. À la finca Los Angeles, deux
groupes d’ouvriers agricoles, d’origines métisse et indienne, coexistent.
Relativement ferme, le système social ne se réduit pourtant pas à l’opposition
entre une classe d’ouvriers et le grand planteur. Selon les travaux, les
ouvriers sont répartis entre des équipes qui reflètent une hiérarchie
technique et symbolique. Les femmes, exclues des tâches nobles, développent
une vie économique et sociale dans les marges étroites de l’ordre de la
plantation. Les identités et les situations des acteurs de la plantation sont
plus complexes qu’il n’y paraît car ce monde, apparemment clos, est aussi
ouvert à la société guatémaltèque, à travers le travail salarié, les religions
et les mouvements politiques.
marche d’un système agraire mal connu mais répandu en Amérique du Sud. Au
Guatemala, la culture du café est omniprésente. Dans la région de la Costa
Cuca, « caféière géante », elle est pratiquée dans le cadre de grandes
plantations, les fincas. De l’une à l’autre, si les techniques de travail se
ressemblent, les situations sociales diffèrent. À la finca Los Angeles, deux
groupes d’ouvriers agricoles, d’origines métisse et indienne, coexistent.
Relativement ferme, le système social ne se réduit pourtant pas à l’opposition
entre une classe d’ouvriers et le grand planteur. Selon les travaux, les
ouvriers sont répartis entre des équipes qui reflètent une hiérarchie
technique et symbolique. Les femmes, exclues des tâches nobles, développent
une vie économique et sociale dans les marges étroites de l’ordre de la
plantation. Les identités et les situations des acteurs de la plantation sont
plus complexes qu’il n’y paraît car ce monde, apparemment clos, est aussi
ouvert à la société guatémaltèque, à travers le travail salarié, les religions
et les mouvements politiques.
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