- EAN13
- 9782348068317
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 04/03/2021
- Collection
- Cahiers libres
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
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Papier - La Découverte 24,00
Y a-t-il un rapport entre l'amour de la mécanique et l'esprit civique ? Entre
le plaisir du risque calculé au volant et les ressorts profonds de notre
humanité ? Après avoir chanté dans Éloge du carburateur les beautés de la
moto, notre philosophe-mécanicien se penche sur l'avenir de la conduite
automobile, les secrets du tuning ou de la glisse sous accélération et les
mystères du couplage cognitif et sensorimoteur entre le cerveau, le corps
humain et les humeurs subtiles de l'arbre à cames et du moteur à combustion
interne.
Mêlant les péripéties autobiographiques cocasses de son interminable bricolage
d'une VW Coccinelle de 1975 et les réflexions de la philosophie analytique sur
la morale des accidents de circulation, passant de l'exploration des sous-
cultures automobiles les plus baroques – courses hors-piste dans le désert et
derbys de démolition – à l'étude du pilotage de minivoitures par des rats de
laboratoire, il offre un plaidoyer en faveur des plaisirs libertaires et des
vertus citoyennes de l'art de conduire.
L'histoire technologique, économique et sociale de l'automobile débouche
aujourd'hui sur une disjonction de plus en plus grande entre l'être humain et
ses prothèses mécaniques. À l'horizon des voitures sans chauffeur et de
l'automatisation généralisée, l'auteur dénonce une dystopie régressive qui
risque de se traduire par une atrophie de nos facultés créatives et une
érosion de notre économie de l'attention. Au nom du " toujours plus de
sécurité ", la déqualification progressive des conducteurs expose en fait les
usagers de l'automobile à de nouveaux dangers tout en les dépossédant d'un
ensemble d'aptitudes et de responsabilités cruciales. Le choix entre conduire
et être conduit, faire et se laisser faire, est aussi en dernière analyse un
choix entre autogouvernement républicain et aliénation bureaucratique.
le plaisir du risque calculé au volant et les ressorts profonds de notre
humanité ? Après avoir chanté dans Éloge du carburateur les beautés de la
moto, notre philosophe-mécanicien se penche sur l'avenir de la conduite
automobile, les secrets du tuning ou de la glisse sous accélération et les
mystères du couplage cognitif et sensorimoteur entre le cerveau, le corps
humain et les humeurs subtiles de l'arbre à cames et du moteur à combustion
interne.
Mêlant les péripéties autobiographiques cocasses de son interminable bricolage
d'une VW Coccinelle de 1975 et les réflexions de la philosophie analytique sur
la morale des accidents de circulation, passant de l'exploration des sous-
cultures automobiles les plus baroques – courses hors-piste dans le désert et
derbys de démolition – à l'étude du pilotage de minivoitures par des rats de
laboratoire, il offre un plaidoyer en faveur des plaisirs libertaires et des
vertus citoyennes de l'art de conduire.
L'histoire technologique, économique et sociale de l'automobile débouche
aujourd'hui sur une disjonction de plus en plus grande entre l'être humain et
ses prothèses mécaniques. À l'horizon des voitures sans chauffeur et de
l'automatisation généralisée, l'auteur dénonce une dystopie régressive qui
risque de se traduire par une atrophie de nos facultés créatives et une
érosion de notre économie de l'attention. Au nom du " toujours plus de
sécurité ", la déqualification progressive des conducteurs expose en fait les
usagers de l'automobile à de nouveaux dangers tout en les dépossédant d'un
ensemble d'aptitudes et de responsabilités cruciales. Le choix entre conduire
et être conduit, faire et se laisser faire, est aussi en dernière analyse un
choix entre autogouvernement républicain et aliénation bureaucratique.
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