- EAN13
- 9782246815112
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 16/08/2017
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Grasset 24,90
Deux jeunes gens sortent sonnés de la Grande Guerre. L’un, Ernest Schoedsack,
a filmé l’horreur dans la boue des tranchées ; l’autre, Merian Cooper, héros
de l’aviation américaine, sérieusement brûlé, sort d’un camp de prisonniers.
Ils se rencontrent dans Vienne occupée, puis se retrouvent à Londres où naît
le projet qui va les lier pour la vie. Comment dire la guerre ? Comment dire
ce puits noir où l’homme s’est perdu – et peut-être, aussi, révélé ? Pas de
fiction, se jurent-ils : le réalisme le plus exigeant. S’ensuivent des
aventures échevelées : guerre russo-polonaise, massacres de Smyrne,
Abyssinie, épopée de la souffrance en Iran, tigres mangeurs d’hommes dans la
jungle du Siam, guerriers insurgés au Soudan…
Leurs films sont à couper le souffle. On les acclame : « Les T.E. Lawrence
de l’aventure ! » lance le New York Times. Eux font la moue. Manque ce
qu’ils voulaient restituer du mystère du monde. Déçu, Cooper renoncera quelque
temps – pour créer avec des amis aviateurs rien moins que… la Pan Am ! –
avant d’y revenir.
Ce sera pour oser la fiction la plus radicale, le film le plus fou, pour
lequel il faudra inventer des techniques nouvelles d’animation. Un coup de
génie. Une histoire de passion amoureuse, mettant en scène un être de neuf
mètres de haut, Kong, que l’on craint, qui épouvante, mais que l’on pleure
quand il meurt… Le film est projeté à New York devant une foule immense, trois
semaines avant qu’Hitler ne prenne les pleins pouvoirs.
Sur un air de jazz mélancolique ou joyeux, entre années de guerre et années
folles, Michel Le Bris nous offre une fresque inoubliable. On y croise des
êtres épris d’idéal, des aventurières, des héros, des politiques, des
producteurs, des actrices, et bien sûr un immense singe que l’on aime
craindre et aimer, moins sauvage que l’homme…
a filmé l’horreur dans la boue des tranchées ; l’autre, Merian Cooper, héros
de l’aviation américaine, sérieusement brûlé, sort d’un camp de prisonniers.
Ils se rencontrent dans Vienne occupée, puis se retrouvent à Londres où naît
le projet qui va les lier pour la vie. Comment dire la guerre ? Comment dire
ce puits noir où l’homme s’est perdu – et peut-être, aussi, révélé ? Pas de
fiction, se jurent-ils : le réalisme le plus exigeant. S’ensuivent des
aventures échevelées : guerre russo-polonaise, massacres de Smyrne,
Abyssinie, épopée de la souffrance en Iran, tigres mangeurs d’hommes dans la
jungle du Siam, guerriers insurgés au Soudan…
Leurs films sont à couper le souffle. On les acclame : « Les T.E. Lawrence
de l’aventure ! » lance le New York Times. Eux font la moue. Manque ce
qu’ils voulaient restituer du mystère du monde. Déçu, Cooper renoncera quelque
temps – pour créer avec des amis aviateurs rien moins que… la Pan Am ! –
avant d’y revenir.
Ce sera pour oser la fiction la plus radicale, le film le plus fou, pour
lequel il faudra inventer des techniques nouvelles d’animation. Un coup de
génie. Une histoire de passion amoureuse, mettant en scène un être de neuf
mètres de haut, Kong, que l’on craint, qui épouvante, mais que l’on pleure
quand il meurt… Le film est projeté à New York devant une foule immense, trois
semaines avant qu’Hitler ne prenne les pleins pouvoirs.
Sur un air de jazz mélancolique ou joyeux, entre années de guerre et années
folles, Michel Le Bris nous offre une fresque inoubliable. On y croise des
êtres épris d’idéal, des aventurières, des héros, des politiques, des
producteurs, des actrices, et bien sûr un immense singe que l’on aime
craindre et aimer, moins sauvage que l’homme…
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