L'Empire, tome 3, Le désamour
EAN13
9782213642048
Éditeur
Fayard
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L'Empire, tome 3

Le désamour

Fayard

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Ecrivain, journaliste, Alexandre Kerner a la cinquantaine dans les années 30.
La France célèbre alors la puissance de son empire colonial qu’il connaît
bien.

Des bords du Congo au Sahara, de Saigon à Alger, il l’a parcouru, a éprouvé
comme tant d’autres cet « envoûtement » que provoque la découverte de
l’Afrique et de l’Asie. Depuis, il ne cesse de dénoncer dans ses écrits les
brutalités de la « possession » coloniale. Il est loin d’imaginer que la
partie la plus dense et la plus douloureuse de sa vie ne fait que commencer.

Epris d’une jeune Algérienne, il adopte un enfant africain : Anta Zerbo. Par
le biais d’une ancienne maîtresse, Elisabeth Stein, il côtoie le milieu
anticolonialiste et fait la connaissance de Malraux, Césaire, Senghor, ces
jeunes intellectuels qui veulent secouer la tutelle coloniale, mettre « la
négraille debout ». Emporté par les événements et la guerre – il a rejoint de
Gaulle – , il assiste aux premiers troubles qui secouent le Constantinois en
1945, puis au chaos de Diên Biên Phu en mai 1954, et, en novembre de la même
année, au début de la guerre d’Algérie.

Kerner est tour à tour témoin et acteur, jusqu’à ces jours sombres de juillet
1962 où il va retrouver Yasmina Khedda. Le couple qu’il forme avec elle va se
déchirer au fil de ces années qui bouleverseront inéluctablement le destin de
tous les personnages de ce grand roman du « désamour », – lequel se termine
aujourd’hui car, entre la France et les peuples qu’elle a colonisés, c’est
l’impossible oubli. Les passions ont été trop fortes. Et Max Gallo ne cache
rien de leur violence, mais aussi des élans et de l’espoir qui les portent.

Voici la première saga romanesque qui raconte l’envoûtement, la possession, la
désaffection qui ont fait naître et mourir l’Empire français. Dans cette
tourmente héroïque et cruelle, L’Empire retrace les vies écartelées, mais si
souvent généreuses, de ceux qui s’aimaient en s’opposant.
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