Bivouac

Dans "Encabanées" on a laissé Riopelle dans sa fuite après qu'Anouk l'a abandonné au bord d'une forêt. On le retrouve traqué, obsédé dans l'échec d'une opération qui a fait un mort. Sous le nom de Robin, il est récupéré par Catwoman avec qui il passe la frontière pour gagner, en Amérique, un camp où s'entraînent des éco-guerriers selon un mode para-militaire.

Le couple de Raphaëlle et Anouk quitte la yourte dans laquelle elles se sont confinées en Gaspésie pendant l'hiver. Elles partent travailler et faire leurs conserves dans la ferme Orléane, une ferme communautaire de subsistance comme elles rêvent. Elles décident de rejoindre Robin qui rassemble des activistes décidés à s'opposer à un projet d'oléoduc qui raserait une partie de la forêt publique du Haut-Kamouraska et le Gros-Pin, cet arbre très ancien auquel elles sont attachées. Les activistes sont très soudés, solidaires, prêts à tout pour empêcher les coupes à blanc. L'autrice ne cache pas qu'il y a un écart entre leur idéal de paix, de beauté, d'amour, de préservation de la nature et la voracité d'une entreprise qui veut du travail pour ses ouvriers. La lutte peut ne pas être pacifique, s'enfoncer dans le drame, ce qui arrive dans Bivouac.
Dans la trilogie commencée avec Encabanée, poursuivie dans Sauvagines, Gabrielle Filteau-Chiba fait montre d'une grande sensibilité devant la nature. Elle affiche une maîtrise du romanesque, utilisant le genre du journal intime, puis du thriller documentaire mâtiné de romance, et dans Bivouac, du texte engagé qui pose l'activisme -ici d'occupation de la forêt et du dérangement social- comme seule façon de permettre au changement de s'installer. Cette évolution calque assez bien celle personnelle de Gabrielle Filteau-Chiba, de sa sensibilité, de sa prise de conscience écologique et de son engament.
Le côté romantique de l'histoire d'amour entre Anouk et Raphaëlle peut gêner dans un tel roman. Il a le mérite de d'alléger le récit, de ménager des pauses suspendant son intensité dramatique. L'écriture de Gabrielle Filteau-Chiba est belle et souple, lyrique et poétique quand il s'agit de décrire la nature, les arbres, la forêt, les animaux sauvages, la rivière, l'humanité des personnages, puissante pour exprimer l'urgence et la lutte. Le tout dans la langue fleurie du Québec, sans que ceci gêne la lecture.
Une trilogie engagée pour provoquer la prise de conscience de la fragilité de la forêt, même dans cet immense Québec, et de l'urgence d'agir concrètement pour sauver le climat en protégeant la nature.
On peut lire Bivouac sans avoir lu les précédents. Mais pourquoi se priver ?

Après "Encabanée" et "Sauvagines", l'autrice emmène ses héroïnes dans une communauté agricole, féroces défenseurs d'une nature en passe d'être défigurée par un projet de construction d'oléoduc.
Elle signe encore une fois un grand roman d'amour et d'aventure, cette fois sous le prisme de la prise de conscience écologique.

Avec Bivouac, Gabrielle Filteau-Chiba clôt sa trilogie écologiste. On retrouve Anouk, femme engagée et ô combien déterminée pour lutter contre les détracteurs toujours plus nombreux de la nature. Toujours en compagnie de Raphaëlle, elle va se joindre à un groupe de résistants, venus défendre une forêt.
Comment ne pas être sensible à ce roman en ces temps tourmentés où la nature est mis à mal ? Gabrielle Filteau-Chiba donne encore une fois à réfléchir et use de ton talent de conteuse pour frapper là où ça achoppe. Un roman d'aventures engagé et résolument contemporain.

La construction d’un oléoduc, constituant le plus grave chantier d’hydrocarbure imposé au pays sans acceptabilité sociale, déclenche une lutte engagée contre ce projet générant conflits et divergences.
Raphaëlle et Anouk, femmes guerrières, et Riopelle, activiste, unissent leurs forces pour protéger la biodiversité et le climat. L’opération « Bivouac » est un devoir moral pour une communauté prête à sacrifier sa vie privée, emprunte de bravoure

Roman choral engagé mais délicatement romancé où la communauté fait la force malgré ses contradictions dans ce combat quotidien.
L’écriture est maîtrisée, ponctuée de dessins et clôturée par un glossaire québécois.

« Je suis vide. J’aime garder des morceaux de toi »

« Il entre en moi comme chez lui »

Après avoir passé l’hiver dans leur yourte, Anouk et Raphaëlle décident de s’installer à la Ferme Orléane, un endroit où elles vont apprendre le vivre-ensemble, les mains dans la terre. Mais la vie en communauté n’est pas un idéal pour Anouk qui décide de partir. Elle retourne dans sa cabane au Kamouraska pour quelque temps, entourée par cette belle nature, elle se ressource. Très vite, son chemin croise à nouveau celui de Riopelle, militant écologique avec qui elle a eu une relation passionnée par le passé.
Rejoints par Raphaëlle, ils intègrent tous les trois l’opération Bivouac. Ensemble et accompagnés de tout un groupe “ d’éco-warriors ”, ils vont se donner corps et âme pour la protection de Gros Pin et des forêts des alentours qui risquent d’être rasées au profit de l’installation d’un oléoduc.
"Bivouac" vient clôturer un triptyque écologique où poésie, amour et nature s’entremêlent. Dans ce dernier roman, on retrouve les trois personnages présents dans “Encabannée” et “Sauvagines”. Ensemble, leur lutte commune pour protéger la nature prend sens. Gabrielle Filteau-Chiba signe un roman engagé, avec pour cœur la défense de l’environnement.

Voila le troisième volet tant attendu de Gabrielle Filteau-Chiba, après Sauvagine et Encabanée.

Un nouveau roman pour réinventer des mondes, repenser l'amour et la société, et surtout sauver la Nature en sauvant sa peau.

Une lecture puissante, dans un Canada où les luttes font rage pour préserver les espaces naturels.

Librairie La Promesse de l'Aube

Voila le troisième volet tant attendu de Gabrielle Filteau-Chiba, après Sauvagine et Encabanée.

Un nouveau roman pour réinventer des mondes, repenser l'amour et la société, et surtout sauver la Nature en sauvant sa peau.

Une lecture puissante, dans un Canada où les luttes font rage pour préserver les espaces naturels.