Un été à Anafi

François-Xavier FRELAND

Intervalles

  • Conseillé par
    11 mai 2022

    Court roman sur la naissance d'un amour, d'un couple, les premiers moments idylliques, puis les premières tensions et incompréhensions et divergences. La différence d'âge, d'éducation, la notion de couple, de liberté viennent alimenter les conversations ou plutôt les disputes.

    François-Xavier Freland bâtit son roman avec de courts chapitres, très ancrés dans la société actuelle : "... on dirait que l'urbanisation avance inexorablement, même ici, comme une sorte de rouleau compresseur, une île après l'autre. Je n'aime pas cette modernité uniformisée, Antoine. Je déteste ce monde que l'on construit, pour toujours plus de confort, plus de sécurité, de divertissement." (p.32) Ses deux héros s'interrogent sur eux, sur leur relation mais aussi sur l'état du monde et sur l'avenir, le leur, mais aussi plus largement. Et ils ne sont pas très optimistes ni pour l'un ni pour l'autre, tout en gardant espoir.

    Ce très beau texte questionne le couple et la relation amoureuse qui pourraient être un socle dans ce monde qui va mal. Il peut permettre d'avancer, de rester soi-même dans un monde qui s'uniformise : "Mais ce qui m'étonne le plus, c'est le mimétisme, cette façon que la société a de nous imposer ses codes, de vouloir nous donner les clefs du bonheur. On dirait qu'il n'y a plus aucune place pour l'instinct, l'intuition, la découverte. Tout est bordé."(p.44) Et si c'était dans la relation à l'autre que l'on trouvait la force de se singulariser, de rester soi-même, de ne pas céder au conformisme ambiant ? Cultivons notre différence, c'est une phrase que j'aime bien, que je répète sans cesse aux ados qui sont à la maison et que j'essaie d'appliquer quotidiennement.


  • Conseillé par
    17 avril 2022

    Un plongeon dans l'été, enfin

    J'ai adoré lire cette passion charnelle au milieu d'une île grecque paradisiaque, qui m'a donné envie de découvrir ce coin de Méditerranée surtout après la COVID. En plus, avec un message écolo...ça mange pas de pain;)