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par Simon R. (Libraire)28 octobre 2021
Coup de ceur !
A travers l'histoire de trois femmes, une Syrienne, une Nigérienne et une Égyptienne, L-P Dalembert nous raconte le sort des hommes et femmes prêts à vendre leurs âmes pour trouver la paix et la liberté de l'autre côté de la méditerranée.
Un texte puissant et nécessaire !Delphine
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par Lola F. (Libraire)4 août 2021
Coup de cœur de Lola
Le migrant universel, celui de l'imaginaire collectif, est une figure noire, creuse, souvent menaçante et invariablement masculine. A ses côtés pourtant cheminent d'autres corps, encore plus meurtris : ceux des femmes, jeunes et combattantes, dont Louis-Philippe Dalembert fait le portrait, le temps d'une traversée tragique depuis l'enfer libyen. Un texte très fort, épique et lumineux, porté par de sacréEs personnages à l'espoir infaillible. Une nécessité qui nous ouvre les yeux.
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"Sauve-nous au cours du voyage, de tous fléaux susceptibles de s'abattre sur le monde". Au fond de la cale d'un chalutier de fortune, Chochana récite cette prière du voyageur, destinée à son Dieu peut-être, à la Méditerranée aussi sur laquelle comme Semhar, Dima et sept cent autres passagers, elle s'est embarquée. Leur périple a débuté des mois auparavant au Nigéria en proie à la sécheresse, en Erythrée sous la dictature, en Syrie sous les bombes...
Alors quand tout s'effondre autour de soi et que se brisent les rêves de si jeunes vies, il faut pouvoir rassembler tout son courage, sa fortune, partir sur les routes de l'exil et garder sa foi, ultime rempart à la cruauté des hommes.
A ces trois jeunes femmes qui incarnent au plus juste le drame des migrants africains, rien ne leur sera épargné.
Louis-Philippe Dalembert impose aussi une quatrième figure au centre de son roman : la Méditerranée, objet de tous les espoirs, elle qui mène les exilés sur l'autre rive, qui souvent aussi marque la fin d'un voyage. -
par Évelyne L. (Libraire)25 août 2020
Coup de coeur d'Evelyne
Un des grands sujets de cette rentrée, car c’est aussi un des grands sujets de notre époque : les migrants. Dalembert fait le choix de nous faire vivre cette odyssée depuis l’intérieur : on va suivre le destin de plusieurs personnages et peu à peu de Chochana restée seule survivante de son groupe d’amis partis ensemble pour tenter de s’en sortir malgré la difficulté du chemin.
Sans jamais s’étaler dans le sordide, Dalembert ne nous fait grâce de rien car il faut que l’Occident appréhende le chemin de croix de ces migrants. Une écriture très pudique pour un sujet historique et capital !
Librairie La Promesse de l'Aube