Poursuite au bout du monde

Nouvelle mission pour Kate O’Hare et Nick Fox : éviter un incident diplomatique en récupérant un artefact chinois volé par Carter Grove. Ce qui n’est pas une mince affaire puisque ce dernier, en tant qu’ancien bras droit du Président, est quasiment intouchable. Il va falloir être discrets et faire dans le subtil pour mettre la main sur leur cible sans éveiller les soupçons. Malgré les imprévus qui ne manquent pas de se mettre en travers de leur route, les deux acolytes poursuivent leur mission, aidés par une équipe hétéroclite.

Poursuite au bout du monde porte bien son nom puisque ce roman nous fait effectivement voyager aux quatre coins du monde en compagnie de nos deux héros. Les plans concoctés par Nick Fox sont ingénieux. C’est un plaisir de les découvrir et de les voir mis à l’œuvre. Il n’a pas volé sa renommée internationale… Les deux complices – même si Kate subit plus qu’elle ne décide – ne reculent devant rien et n’hésitent pas à utiliser les grands moyens pour assurer la réussite de leur entreprise.

Cependant, le ton de l’ouvrage est léger, voire même décontracté… Le sérieux et les tensions que pourrait provoquer la situation sont balayés d’un revers de main par les auteurs qui s’en amusent en lançant de petites piques bien senties. En effet, l’humour est omniprésent. Je n’irais pas dire qu’il l’est trop, car ce n’est pas vrai… mais certaines fois on sent que c’est un humour «forcé», du coup ça tombe un peu à plat.

Seul « défaut » du livre : il n’est signalé nulle part que c’est un deuxième tome… à part à la fin. Ce n’est pas gênant pour la compréhension de l’intrigue, mais on sent qu’il y a un passif entre Kate et Nick. Une histoire que le lecteur est censé connaître, ce qui est frustrant quand ce n’est pas le cas. C’est comme faire un puzzle et s’apercevoir qu’il nous manque une pièce…

En conclusion, j’ai passé un agréable moment en compagnie de Kate O’Hare et Nick Fox. Ils m’ont entraînée dans une histoire complètement folle et m’ont rendue complice – avec plaisir – de leurs casses aussi astucieux qu’osés.